Après la rentrée scolaire, une première semaine d’école commence pour des millions d’enfants. C’est l’occasion pour leurs parents de rôder leur organisation et notamment concernant la garde des enfants après l’école.
Ce qui a changé en 2021 : l’arrêt du télétravail dans certaines entreprises
Le secteur a été totalement chamboulé ces derniers mois entre le recours massif au télétravail et les confinements. De nouvelles habitudes de garde ont été prises, notamment chez les cadres. Les besoins des familles ont changé et avec le manque de visibilité, beaucoup n’ont pas anticipé. C’est une rentrée sur les chapeaux de roue dans cette agence O2 du 11ème arrondissement de paris, avec un afflux de demandes de dernière minute. Mérone Gessesse, la responsable, explique que d’habitude, « les parents s’y prennent plus tôt et ne se réveillent pas en septembre ».
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Ce qui a changé cette année : l’arrêt du télétravail dans certaines entreprises, ou l’incertitude sur le maintien ou non de la mesure. Justement Emilia, assistante de direction, vient de recontacter l’agence car son rythme de travail a changé : « j’étais en télétravail à temps plein depuis 8 mois. J’avais arrêté la garde de mes enfants, j’avais assez de temps pour récupérer mes filles. Maintenant c’est moins le cas puisque j’ai repris le travail en présentiel ».
O2 a vu son chiffre d’affaires sur la garde d’enfants baisser de 15% depuis le début 2021
D’autres parents ont encore quelques jours de télétravail par semaine et peuvent récupérer leurs enfants à la sortie de l’école, ce qui fait que les demandes sont plus fragmentées, moins régulières que par le passé. Tout cela représente un défi pour Jean-François Auclair, directeur général d’O2 : « nos salariés continuent de venir, mais avec moins d’heures, ce qui représente un gros changement, notamment dans la gestion des plannings. Potentiellement cela signifie qu’il faut trouver un autre client chez qui mettre notre salarié ». Mais ce professionnel se réjouit de cette reprise car depuis le début de l’année le groupe accuse un recul de 15% du chiffre d’affaires sur la garde d’enfants.
Emilie Valès
Ecoutez le reportage d’Emilie Valès
