Le Parisien publie ce matin l’interview du 1er adjoint de la ville de Paris Emmanuel Grégoire sur la propreté de la capitale. Ce qui est bien avec les optimistes, c’est qu’il ne voient pas les choses comme vous et moi.
Paris a connu une explosion des nouveaux usages qui ont engendré de nouvelles nuisances selon Emmanuel Grégoire
Le Figaro et le Parisien poursuivent leur enquête sur la saleté de Paris. Là encore, se joue une bataille politique entre ceux qui voient la ville à moitié sale et ceux qui la voient à moitié propre. Dans le Parisien Emmanuel Grégoire, n°2 de la mairie nous explique que la ville que vous et moi voyons sale, ne l’est pas. La polémique sur la saleté de Paris est tout simplement montée en épingle, dit-il en substance. C’est la droite parisienne qui est derrière ca. Et il a cette phrase : « ce que vous voyez sur les réseaux sociaux peut sembler représenter la réalité mais c’est plus complexe que cela ».
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Nous, nous ne voyons pas ce que nous voyons. A moins que le Parisien moyen évolue dans une réalité virtuelle qui n’est pas celle du 1er adjoint. Quand le journal lui demande si la ville a commis des erreurs, Emmanuel Grégoire ressort les éléments de langage marketing habituels. Paris a connu une explosion des nouveaux usages qui ont engendré de nouvelles nuisances. Alors ca, les nouveaux usages, c’est tellement pratique ! De même qu’expliquer plus loin que toutes les grandes villes ont un problème de saleté. Ah bon ? Londres n’est pas sale. New York l’est de moins en moins. Peu importe, la mairie est moins victime de la saleté que d’une campagne de dénigrement. On se console comme on peut. Et l’espoir fait vivre.
David Abiker