Le monde de la gastronomie est en deuil, et la mort dimanche 8 mai d’Antoine, 24 ans, fils du chef étoilé Yannick Alléno alimente encore les titres des journaux et des sites d’information, pas seulement parce qu’il s’agit du fils d’une personnalité du monde de la gastronomie.
Un petit délinquant sans envergure, note un proche de l’enquête
Les conditions de ce drame fabriquent de la colère et je vous les rappelle : Antoine Alléno a été fauché par le conducteur récidiviste d’une voiture volée, dimanche soir. Le chauffard a le même âge que sa victime. Arrêté rapidement, il assure aujourd’hui ne se souvenir de rien. Il ne se souvient pas qu’il allait vite, il ne se souvient pas qu’il a tenté de se glisser entre deux voiture pour aller plus vite encore, il ne se souvient pas avoir percuté le scooter d’Antoine Alléno qui meurt sur le coup. Se souvient-il avoir été rattrapé dans sa fuite par un commissaire qui se trouvait par hasard sur place ? Se souvient-il avoir refusé de se prêter au test d’alcoolémie des policiers qui l’ont arrêté ?
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Francky D. puisque c’est son nom que Le Parisien a la charité de ne pas jeter en pâture aux lecteurs, Franky a fini par être testé positif à l’alcool, et aux stupéfiants dimanche soir. Franky D. ne se souvient sans doute pas qu’il a plusieurs infractions à son passif, notamment des délits routiers, des affaires de violence aussi. Un petit délinquant sans envergure, note un proche de l’enquête. Plus vous lisez le compte-rendu et les premiers éléments recueillis par Le Parisien plus l’exaspération monte contre ce type de délinquants routiers. Et bien sûr, quand à la fin de l’article du Parisien vous découvrez que Franky D. était visé par une fiche de recherche pour une peine de prison qu’il n’avait pas purgée, vous vous posez une fois de plus cette question : pourquoi Franky D. ne dormait-il pas en prison dimanche soir au lieu de voler une voiture avec laquelle il a percuté Antoine Alléno ?
David Abiker