Enfants transgenres : l’Education nationale se penche sur ces jeunes qui ne se sentent ni fille ni garçon

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Le journal Le Monde parle ce matin de l’initiative du ministère de l’Education Nationale, qui a lancé, sans en faire des tonnes, un groupe de travail sur la transidentité des jeunes enfants, également appelée dysphorie de genre.

Une enseignante explique au Monde qu’en 15 jours, deux élèves ont demandé d’être appelés par un autre prénom

Les équipes éducatives sont désormais confrontées à ces sujets de genre et de transidentité, et bien entendu ils ne savent pas quoi répondre à des enfants ou des adolescents qui ne se sentent « pas bien dans leur genre, pas raccord avec leur sexe, ni vraiment fille, ni vraiment garçon ». Une enseignante explique au Monde qu’en 15 jours, deux de ses élèves lui ont demandé de les appeler avec un prénom différent du leur et de leur genre, une première en trente ans.

 

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Des jeunes qui appartiennent à la génération des réseaux sociaux sur lesquels ils revendiquent leur identité sous le hashtag #nonbinaire. Ca paraît surréaliste, mais quand un môme de 17 ans se suicide après un différend sur le sujet avec des personnels de son lycée, cela prend des proportions qui dépassent la passade ou le caprice individuel.

 

Dysphorie de genre : Faut-il ajouter des toilettes à l’école pour ceux qui ne se sentent ni garçon ni fille ?

Que doivent répondre les enseignants à l’élève qui demande un changement de prénom d’usage ? Faut-il adapter le fonctionnement des vestiaires de sports ? Faut-il dégenrer les chambres quand il y a voyage scolaire, faut-il des toilettes à l’école pour ceux qui ne se sentent ni garçon ni fille ? A ces questions s’ajoutent la réaction des personnels éducatifs : ce qui comprennent, ce qui comprennent pas, ceux qui militent.

 

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Et bien sûr, moins les parents sont dans le coup moins ca se passe bien et plus il y a de souffrance. Si à ca, vous ajoutez les problèmes de laïcité et la nervosité croissante des élèves et des parents sur la question religieuse, eh bien vous vous dites que les profs sont en train de prendre en charge un boulot qui n’est pas le leur, et cela augure assez mal de la suite. Bref je vous recommande ce papier du Monde, à lire sans a priori et avec beaucoup de compassion et pour les profs et pour les ados.

David Abiker

 

 

 

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