« Le désordre est tout à fait relatif » Richard Ferrand

Ce matin à 8 h 15 sur Radio Classique

Richard Ferrand, président du groupe parlementaire
La République En Marche à l’Assemblée Nationale

Invité de Guillaume Durand

« Le désordre est tout à fait relatif. »

Extraits

A propos du parti En Marche

« La question de la gouvernance du parti sera mise sur la table
d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine. »
(…)

A propos des débuts de La République En Marche

« Il y a eu des mises en place qui ont connu des couacs, mais c’est anecdotique quand on regarde le travail accompli (…) Le désordre est tout à fait relatif. »
(…)
« On nous félicite à la fois d’incarner le renouvellement et on n’admet pas qu’il y ait une certaine inexpérience. »
(…)
« A l’Assemblée, il y a plus de spontanéité, plus de liberté d’expression et un souffle nouveau. »
(…)
« Les regards portés sur l’action politique n’ont pas changé. On observe les choses comme si celles qu’on avait observées par le passé devaient rester de toute éternité. Et tout ce qui n’est pas conforme aux préjugés devient un couac. »

A propos des affaires qui le concernent

« Pour [bénéficier d’] un non-lieu, il faut être mis en examen. Je ne suis pas mis en examen. » (…) « Mon souhait est de rester à la barre du groupe parlementaire
La République En Marche. »

A propos de la droite (« pulvérisée par Macron », selon Le Parisien)

« La droite y est parvenue assez bien toute seule.

(…)
« A gauche, on voyait des gens qui vivaient ensemble, mais n’étaient d’accord sur rien. Ni sur l’Europe, ni sur l’économie, ni sur la sécurité. »
(…)
« Qu’y a-t-il de commun entre M. Raffarin et M. Wauquiez, entre M. Solère et M. Ciotti ? Tout comme il n’y avait rien de commun entre M. Hamon et M. Valls. »
(…)
« Ce n’est pas Emmanuel Macron qui a pulvérisé les choses, mais il [les a remises] en bon ordre, [en disant] l’enjeu c’est les solutions, pas le positionnement stérile. »

A propos de Jean-Luc Mélenchon

« Il y a une volonté [chez lui et ses lieutenants] de déstabiliser et de mettre en cause le résultat de l’élection présidentielle. (…) Comme si on faisait un procès en illégitimité au pouvoir démocratique en place. »
(…)
« La réalité vaut mieux que la fiction. Quand on commence à s’exalter sur des schémas passés qui ne se sont pas réalisés, on s’éloigne un peu du réel. »
(…)
« Je n’y accorde pas une importance majeure. Il y a une exaltation qui relève d’un véritable archaïsme. »
(…)
« Les Français attendent des solutions, pas de la rhétorique emphatique. »
(…)
« Nous travaillons de manière plus efficace et pragmatique pour mettre des solutions sur la table. »
(…)
« Nous parions plus sur les solutions que sur l’idéologisation permanente de la vie politique au nom de paradis perdus ou de paradis à construire. »

A propos de la rentrée sociale

« Il y a une volonté, parfois préventive, de s’opposer à une réforme, ou de résister à des transformations qui sont parfois nécessaires. »