Omicron représente désormais 40% des contaminations à Londres. Le nombre de cas double tous les deux jours au Royaume-Uni.
Une troisième injection augmenterait la protection jusqu’à plus de 70%
Le Royaume-Uni séquence 10 fois plus que les autres pays européens, c’est donc une photographie très précise de la dynamique de ce variant selon le généticien Philippe Froguel : « on a probablement 15 jours de retard par rapport à Londres. A Paris on doit être environ à 10% d’Omicron avant d’atteindre bientôt le même taux qu’au Royaume-Uni. Cela va commencer par Paris avant de s’étendre au reste de la France ».
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Outre-manche, le nombre de cas Omicron double tous les deux jours. De quoi remplacer le Delta d’ici le mois de janvier et potentiellement créer une 6ème vague. Mais alors, est ce que le système hospitalier va tenir le coup ? Ce variant semble pour le moment moins virulent mais pour l’épidémiologiste Antoine Flahaut, c’est sa contagiosité extrême qui posera problème : « admettons qu’Omicron soit 2 fois moins virulent que Delta, on se dit que cela est appréciable. Mais s’il est 2 fois plus transmissible le résultat sera le même nombre d’hospitalisations et de décès. On n’est pas en mesure de répondre à cette question qui sera centrale ». L’OMS appelle à accélérer la campagne de rappel car l’efficacité des vaccins serait très réduite avec seulement deux doses, alors qu’une troisième injection augmenterait la protection jusqu’à plus de 70%.
Rémi Pfister
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