Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation était au micro de Guillaume Durand ce mardi 3 octobre. Il a affirmé que le gouvernement soutiendrait tous les commerçants impactés par le confinement et a annoncé la création d’une plateforme téléphonique (0 806 000 245) pour les accompagner et trouver des aides financières.
Julien Denormandie rappelle que « seuls les commerces vendant des produits de première nécessité peuvent être ouverts«
Julien Denormandie a voulu justifier toutes les mesures prises par le gouvernement depuis quelques semaines. Il a d’abord évoqué la gravité de la deuxième vague de l’épidémie qui « hier encore a battu un record en termes de décès ». « Il n’y a qu’un seul paramètre pour limiter la propagation du virus, c’est de limiter le brassage et les contacts entre les gens » a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’il « faut nécessairement limiter les lieux de rencontre » et justifie donc la décision difficile de fermer les commerces, notamment les librairies. Le ministre a rappelé que seuls les commerces vendant des produits de première nécessité pouvaient être ouverts.
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« Notre responsabilité est de protéger les Français » a affirmé le ministre. Il a ainsi apporté son soutien aux commerçants obligés de fermer pendant le confinement, déclarant que le gouvernement les « soutiendra financièrement autant qu’il est nécessaire ». A ce titre, il a annoncé la création d’un numéro d’aide, le 0 806 000 245, mettant à disposition des interlocuteurs du lundi au vendredi de 9h à 12h puis de 13h à 16h pour accompagner les commerçants et leur trouver des aides financières.
Pour Julien Denormandie, la fermeture des frontières pour lutter contre le coronavirus « n’est pas une solution miracle »
Interrogé par Guillaume Durand si Emmanuel Macron avait en lui une jouissance de la tragédie, Julien Denormandie a rejeté fermement cette affirmation, rappelant la gravité de la situation : « nous sommes face à une pandémie qui tue tous les jours et un islamisme radical qui crée des atrocités dans notre quotidien ». Il a précisé le rôle du président de la République, qui est selon lui « le protecteur des Français ».
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Julien Denormandie est ensuite revenu sur le terrorisme qui frappe la France. Il estime qu’il « faut se doter de tous les moyens pour lutter contre l’islamisme radical » et que la loi séparatisme sera un acte fort dans ce combat. Il a par ailleurs rappelé l’importance des fondements de notre République, c’est-à-dire « un pays avec des règles, des droits, des devoirs » et a par la même occasion contredit les déclarations populistes du Rassemblement National : « fermer les frontières n’est pas la solution miracle dans la lutte contre le virus et l’islamisme, pas plus que d’enlever des libertés ».
Julien Denormandie déploie « tout un arsenal diplomatique » contre les taxes sur le vin prises par l’administration Trump
L’élection américaine a lieu aujourd’hui et Julien Denormandie la suit de près. L’industrie française et notamment celle du vin a été énormément pénalisée par les taxes mises par l’administration Trump. La taxe de 25 % est un poids pour les viticulteurs français. Le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a déclaré qu’il déploie « tout un arsenal diplomatique avec notamment la mise en place de contre-mesures pour les faire revenir sur leur choix ».
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Le ministre a aussi salué le travail de tout le secteur de l’alimentation. Il a également appelé les Français à « consommer local ». Enfin, Julien Denormandie a souligné le très bon travail de Jean Castex, estimant qu’il était « un très bon Premier ministre, complémentaire avec le Président ».
Antoine Mouly
