Covid-19 : Elisabeth Borne, convalescente, se confie au Parisien

Contaminée par le variant sud-africain, Elisabeth Borne la ministre du Travail, les traits creusés raconte son Covid. Le 14 mars elle se réveille épuisée, fiévreuse, se fait tester, est positive et se place en quarantaine tout en continuant à travailler à distance.

Vaccination : Jean Castex a théorisé que les ministres seraient logés à la même enseigne que les Français.

Ce 14 mars, Elisabeth Borne participe à la visioconférence du dialogue social mais le mardi 16, elle ne parviens plus à manger ni à boire. Direction l’hôpital. Comment l’a-t-elle attrapé ? Elle l’ignore, « je ne comprends pas, je fais attention tout le temps, je mets un masque, du gel, je privilégie les visio-conférences ». La ministre raconte ses symptômes : « c’est angoissant, votre corps se détraque, j’ai eu une partie des poumons affectés, des problèmes hépatiques, des résultats d’analyses qui débloquent. Vous vous demandez si les choses vont redevenir normales. C’est terrible cette malade et c’est pour ça que j’ai décidé de témoigner ».

 

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Dire qu’un ministre doit passer après un soignant dans la campagne de vaccination c’est tout simplement de la démagogie.

La question posée par ces hospitalisations de ministre comme Elisabeth Borne ou Roselyne Bachelot c’est celle de la vaccination des membres du gouvernement et du Président. Ils n’ont pas été vaccinés dès le début de la campagne tout ça parce qu’il ne fallait pas de passe-droit. Mais un ministre qui travaille pour son pays devrait être prioritaire. Mais non, dès le mois de décembre Jean Castex a théorisé que les ministres seraient logés à la même enseigne que les Français. Eh bien on voit le résultat. Borne est convalescente, Bachelot est mal en point. Quand on est ministre et qu’on est en charge des intérêts du pays, on a droit d’être vacciné, on en a même le devoir. Dire qu’un ministre doit passer après un soignant dans la campagne de vaccination c’est tout simplement de la démagogie. Mais nous sommes en France, l’égalité plutôt que l’efficacité, c’est ça la devise. Eh bien c’est une mauvaise devise.

David Abiker

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