D’après le ministère de la Santé, entre 6 et 7 millions de tests sont réalisés chaque semaine. La tendance devrait encore s’accélérer jusqu’au jour de l’an.
« On peut arriver à battre ce record de 650 000 tests antigéniques par jour pour permettre à un maximum de la population d’être testée »
Cette hausse des tests est due la flambée des cas, liée au variant Omicron. En moyenne 52 775 nouveaux cas positifs de Covid sont déclarés chaque jour et d’après le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, Omicron deviendra « majoritaire entre Noël et jour de l’an ». Il faut donc multiplier le nombre de tests. Mardi 21 décembre le ministère de la Santé a d’ailleurs réuni les pharmaciens. Le gouvernement leur a donné une consigne : à partir d’aujourd’hui, priorité aux tests, quitte à mettre de côté la vaccination contre le Covid-19. Philippe Besset, président de la Fédération pharmaceutiques de France : « on fera les vaccins après Noël, on peut arriver à battre ce record de 650 000 tests antigéniques par jour pour permettre à un maximum de la population d’être testée ».
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Mais sur le terrain, la nouvelle passe mal. Béatrice Clairaz est pharmacienne, présidente de l’Union des syndicats d’officine dans les Hauts-de-Seine. Elle se sent déjà à la limite de ses capacités : « j’ai fait appel à une société extérieure, on a quelqu’un qui vient pour prélever et nous on saisit les informations sur la plateforme. S’il faut augmenter et faire venir deux préleveurs on le fera, mais cela devient très tendu ». D’autant que les équipes se réduisent dans les officines : « il y a des confrères qui sont en difficultés parce qu’il y a des équipes touchées par le Covid, il y a également des personnes en vacances donc cela désorganise le quotidien et met en difficulté l’officine ». Alors malgré la demande du gouvernement d’ouvrir le dimanche, seules 1000 pharmacies sur les 21 000 que compte la France devraient pouvoir le faire ce dimanche 26 décembre.
Anna Huot
