« Bordel » : « On peut être cultivé et parler comme les Français » Christophe Castaner

Ce matin à 8 h 15 sur Radio Classique

Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement

Invité de Guillaume Durand

« Bordel » : « On peut être cultivé et parler comme les Français »

Extraits

A propos du mot « bordel » lâché par Emmanuel Macron

« On peut être cultivé et parler comme les Français. »
(…)
« On peut (…) avoir l’objectif en politique d’arrêter la langue de bois et d’oser nommer les choses. »
(…)
« J’assume qu’un président de la République puisse nommer les choses et utiliser les mots que nous utilisons tous au quotidien. »

A propos de la formation et de l’emploi

« Il y a ceux qui alimentent les polémiques et il y a ceux qui font. Un milliard d’euros seront investis l’année prochaine dans la formation. Pour une raison simple : la plus grande des injustices, c’est le chômage. Et la meilleure solution, c’est la formation. »
(…)
« Nous ne sommes pas là pour apporter des réponses individuelles aux revendications de tel ou tel. Nous sommes là pour mettre en place les plans de formation pour chacun. »

A propos de Whirlpool et GM&S

« J’ai vu M. Ruffin sur le site de Whirlpool dire : « Il faut laisser tomber le plan social [et] intégrer les intérimaires ». [Quel] type d’emploi [veut-il] défendre ? L’intérim ? Moi je préfère les emplois réels. »
(…)
« Ceux qui « foutent le bordel » sont ceux qui veulent empêcher ces femmes et ces hommes de GM&S d’aller dans des plans de formation que nous proposons d’individualiser pour chacun […] et qui essaient de négocier un grand plan social. Ce n’est pas ça, la réalité. »

A propos de la réforme de l’ISF et de la taxe sur les produits de luxe

« On ne cherche pas à faire un cadeau aux riches, [mais] à privilégier l’investissement. »
(…)
« L’objectif de modification de l’ISF est de faire sortir de l’argent qui permette d’investir dans l’entreprise. Ceux qui investissent dans un yacht n’investissent pas dans l’entreprise ou dans l’économie réelle. »
(…)
« [Sur les produits de luxe, oui], on est dans le symbole. La recette de ces taxations est ridicule par rapport à la fiscalité française, mais en politique, les symboles ça a du sens aussi. »
(…)
« Nous voulons faire de l’ISF un outil qui permette d’investir dans l’économie réelle et, donc, dans l’emploi. »

A propos des attaques terroristes en France

« La loi sur la sécurité intérieure va renforcer au quotidien notre sécurité [mais] ne va pas nous enlever tout risque terroriste. Nous devons vivre avec [ce] risque. »
(…)
« [La loi votée] va nous armer sur le renseignement. Nous devons aussi agir à la source, au Sahel, au Levant, à l’international. »
(…)
« Il nous faut sanctionner après l’attentat de Marseille. »
(…)
« Il y a une forme de désespérance de situation [en France] qui peut pousser à la radicalisation. Il faut donc aussi se battre pour la formation, pour l’emploi, pour redonner une espérance à des jeunes qui n’en ont plus aujourd’hui. »

A propos de l’action du gouvernement

« Nous transformons en profondeur ce pays. »
(…)
« Chaque fois que nous faisons une proposition de transformation, les mêmes qui nous reprochent de ne pas faire nous disent « ce n’est pas possible ». Ils sont les représentants de ce vieux monde qui protège ceux qui sont déjà dans le système. »