Le torchon brûle entre les élus de la métropole parisienne et le groupe Bolloré. L’opérateur d’Autolib’, le service de partage de voitures électriques, disponible dans une centaine de villes, vient de demander aux collectivités de la région parisienne d’éponger une grande majorité de la dette abyssale du service Autolib’. Plus de 230 millions d’euros estimé d’ici la fin du contrat, en 2023. Bolloré s’engage à assumer 60 millions d’euros de ce montant mais a essuyé un refus net et catégorique de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Une des raisons de cette dette d’Autolib’, c’est la dégradation du service et des voitures qui a rebuté les usagers…
Reportage de Thomas Giraudeau