La revue de presse… La bêtise s’invite dans l’actualité, donc dans les journaux !
Nous sommes à la page des Sports, même s’il ne faut pas chercher beaucoup pour trouver d’autres traces de bêtise dans le reste de l’actualité…
Mais le foot avec les violences des supporters bastiais contre les joueurs de Lyon remporte la palme ce matin…
Dimanche de la honte, dimanche à pleurer, s’indigne L’Equipe qui fustige, sous la plume de Vincent Duluc, « l’infinie bêtise » des supporters du club corse épaulés dans leur déchaînement de violence –un comble- par les stadiers qui auraient dû les contrôler !
L’infinie bêtise, dit l’éditorialiste de L’Equipe qui avoue une foi vacillante envers le foot et les hommes qui l’entourent…
Ce me fait penser à une citation d’Albert Einstein : « Il n’existe que 2 choses infinies : l’univers, et la bêtise humaine »…
Les joueurs de l’OL ont eu très peur…
Peur à Bastia hier. Peur à Lyon jeudi lors des violences provoquées par des supporters turcs…
Le président du club lyonnais, Jean-Michel Aulas, se dit dans l’Equipe, à l’image de ses joueurs, exténué. « A un moment, on ne sait plus très bien pourquoi on fait ça »…
Le Progrès dénonce une insupportable violence quand Corse-Matin s’inquiète avant tout du suicide du club bastiais après ce « coup de grâce », club exposé à des sanctions exemplaires. « Il faudra être intransigeant », déclare dans Le Parisien la présidente de la Ligue de football professionnel, Nathalie Boye de la Tour, choquée par l’image « horrible » du football donnée hier…
Autre grand titre du jour : la Turquie et la victoire étriquée du président Erdogan…
Erdogan s’arroge les pleins pouvoirs mais à l’issue d’une courte victoire, contestée par l’opposition…
Le non l’a emporté dans les plus grandes villes du pays : Istambul, Ankara et Izmir…
On peut parler de camouflet pour Erdogan, selon Le Monde…
Les Dernières nouvelles d’Alsace, qui font comme Ouest France leur Une sur le sultan Erdogan, soulignent que ce dernier n’est pas l’idole d’un peuple aux anges : « Toute la société turque n’est pas tentée par les excès de la religiosité », constate Didier Rose…
Des excès qui se sont exprimés sous des formes glaçantes durant les deux mois de campagne, rapporte Le Figaro… Un éditorialiste influent (proche d’Erdogan) a écrit que le oui était un « devoir religieux » et que les musulmans devraient désormais traiter les électeurs du non comme les juifs et chrétiens auxquels on accorde le droit de vivre…
Ailleurs, un imam leur a promis l’enfer.
A Istanbul, un employé municipal a assimilé sur Facebook –avant d’être mis à pied- les femmes et les filles des partisans du non à des « butins de guerre ».
Un discours musulman dominant, autoritaire, sûr de lui et agressif a dominé la campagne, dénonce le quotidien d’opposition laïque, Cumhuriyet… Le référendum a accru les divisions du pays…
Le Figaro consacre sa principale manchette à la célébration de Pâques, « sous tension pour les chrétiens d’Orient », après les attentats en Egypte, avec toujours les persécutions en Irak et en Syrie…
« Mais même dans les cris de douleur, l’espérance des chrétiens est plus forte que leur chagrin », écrit Etienne de Montety dans l’éditorial du Figaro qui s’achève par cette interrogation : « Daech, où est ta victoire ? »
A propos de Pâques, une célébration très particulière hier à Cambrai…
Samedi soir, la paroisse de la ville a organisé une discothèque d’un genre unique : une « christothèque »… Un prêtre, connu sous le nom de DJ Padre, un authentique disc-jockey polonais devenu prêtre, en aube blanche derrière sa console, a mixé des musiques chrétiennes en direct du palais des Grottes de la ville…
La « christothèque » a accueilli (sans alcool) des centaines de personnes, après la veillée pascale, raconte Le Parisien…
Le Parisien raconte la musique tonitruante, les fumigènes, la foule en transe…
Les danseurs qui scandent en chœur Jésus Christ… Sur scène, il y a avait aussi un groupe de rap de Créteil, Bethléem bâtiment C, qui assure que « Jésus est mon GPS »…
Transmettre le message des Evangiles au plus grand nombre, c’est l’objectif de cette « christothèque », souligne Le Parisien dans une double page qui présente aussi la future comédie musicale Jésus au palais des Sports, le père Michel-Marie et le chanteur Grégory Turpin, peu exposés médiatiquement mais qui vendent des dizaines de milliers d’albums dans la foulée des Prêtres…
La politique… où il aura été question de transcendance…
Du côté de certains candidats, pour leur style (Emmanuel Macron), leur quête de l’électorat catholique (François Fillon au Puy en Velay…)
Parlons de… Brigitte Macron dont on lit le portrait dans Le Monde…
Discrète mais incontournable, elle est la seule à être impliquée dans la campagne, raconte Solenn de Royer…
A la fois conseil, coach, courroie de transmission, répétitrice, vigie de l’agenda, maîtresse du temps, Brigitte Macron fait partie de l’immuable chorégraphie du candidat : une valse à deux. Elle, simple, attentive, empathique, pas bêcheuse… Elle est autant prise en photo que lui.
Monsieur le candidat est très attentif à ce rôle, « sa part non négociable » : la première fois, au QG, il a posé sa veste sur le dossier de la chaise voisine pour sanctuariser la place de « Bibi »…
Michel Grossiord