La Revue de Presse du jour – 12/04/2017

La revue de presse… Il parle ! Qui ? François Hollande…

Triple présence médiatique pour le Chef de l’Etat…Dans Le Monde ce soir pour parler de la Syrie… Dans Le Point à paraître pour parler politique et bilan… La semaine prochaine sur le site d’info et de divertissement Kombini pour les ados et plus (en attendant, info en vedette actuellement sur Kombini : le retour surprise sur petite console du jeu japonais Tamagotchi)
D’autres entretiens à la presse devraient être accordés par François Hollande pour délivrer messages et mises en garde contre le danger populiste. Un changement de stratégie lié notamment à la percée spectaculaire de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages…
Sans appeler à voter Macron, le Chef de l’Etat semble avoir fait une croix sur Benoît Hamon… En privé, rapporte Le Monde, il a lancé redoutant un deuxième tour Le Pen-Mélenchon : « Cette campagne sent mauvais »…

Il est disert sur le « péril » Mélenchon

Péril, c’est son mot dans Le Point pour évoquer le candidat de la France insoumise… « Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsifications, qui fait que l’on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte », attaque François Hollande…
Ce péril Mélenchon mobilise Le Figaro dont l’édito est titré Maximilien Ilitch Mélenchon : de Robepierre à Lénine en passant par Fidel Castro… Mais le candidat est aussi traité de Chavez français avec son délirant projet. « Il est navrant, écrit Paul Henri du Limbert, de constater qu’un homme au programme aussi grossièrement démagogique puisse s’attirer autant de sympathie ».
L’Humanité voit ce matin encore dans le pilonnage du programme de Jean-Luc Mélenchon la preuve de sa pertinence…
Mais on relèvera que ce pilonnage passe aussi par… Le Canard Enchaîné !

Il n’y en a pas QUE pour François Fillon cette semaine dans Le Canard….

François Fillon côté révélations : Pénélope avant même d’être son épouse avait obtenu un job de collaboratrice dans un ministère parisien durant 15 mois en 1980, assure Le Canard qui dit en avoir la preuve face au démenti… Par ailleurs, François Fillon est étonnamment toujours domicilié à Matignon !…
Jean-Luc Mélenchon, côté programme : rien d’apaisant, de quoi calmer quelques ardeurs d’électeurs met en garde Le Canard qui énumère : accroissement des prélèvements obligatoires de 45 à 49%, augmentation de l’impôt sur le revenu pouvant aller jusqu’à 90%, renoncement à une partie de la dette, et sortie de l’Europe si elle n’accepte pas les nouvelles conditions.

Jean-Luc Mélenchon a choisi de ne plus s’exposer inutilement !

Il se méfie. Très peu de sorties de terrain. Pas de bains de foule. Trop dangereux : il pourrait s’énerver à la première provocation. Il se concentre sur ses meetings de masse et ses innovations technologiques sur Internet. C’est Libération qui décrypte ainsi la carte de la prudence désormais jouée par Jean-Luc Mélenchon…
Emmanuel Macron, qui se revendique dans Ouest-France comme le seul candidat à défendre l’Europe, s’exprime aussi face aux lecteurs du Parisien. Il dénonce la double « offre de catastrophe », celles de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon…
Egalement face à des lecteurs, ceux de La Provence, François Fillon a renvoyé à Marseille dos à dos Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon mais sans épargner Emmanuel Macron…

Un nouveau soutien chiraquien pour ce dernier : Jean-Louis Debré…

« En bon chiraquien, Jean-Louis Debré votera aussi Macron », rapporte L’Opinion.
Ce n’est pas une surprise mais l’ancien président du Conseil constitutionnel a confié son choix en faveur du candidat d’En marche ! au maire de Lyon, Gérard Collomb en marge d’un festival sur le polar…

Une bonne nouvelle : les touristes reviennent à Paris…

Une embellie rapportée par Le Figaro Economie. Les voyageurs affluent de nouveau dans les hôtels parisiens, notamment la clientèle nationale…
Dans Les Echos, l’adjoint à la mairie chargé du tourisme assure que les Américains et les Chinois ont la meilleure image de Paris malgré les problèmes liés à l’insécurité et la délinquance…
Paris, une attractivité qui repose en partie sur ses terrasses de café…
Un sourire comme signe de bienvenue…
Je plaisante !
Les serveurs parisiens n’ont pas une bonne image eux : rudes, bougons, acariâtres, pas aimables… On vous balance souvent sans ménagement le café sur la table…
La profession des limonadiers se mobilisent pour que ça change, raconte Libération. Certains établissements lancent des formations, la profession multiplie les recommandations… Le début de la fin pour l’antipathique serveur à la parisienne ? s’interroge le journal… qui reconnaît qu’il y a encore du boulot…
D’où la pertinence du site parodique Gorafi qui a titré récemment (comme ça sonne vrai): « Paris : le serveur aimable était un imposteur »…

Michel Grossiord