Rapport sur l’Affaire Benalla : « Une torpille politique fomentée par les sénateurs LR et PS » estime Stanislas Guérini.

Stanislas Guérini délégué général LREM et député de Paris était l’invité de la matinale ce jeudi 21 février 2019, à 8h15. Il se dit « choqué » par le rapport sur l’Affaire Benalla de la commission parlementaire.

Le rapport Benalla orienté pour abîmer le pouvoir ?

« On peut reconnaître que ce rapport est une sorte de torpille politique fomentée par les sénateurs LR et les socialistes » a déclaré le député de Paris qui dénonce un rapport « politiquement orienté ». Alors que la commission parlementaire du Sénat accable l’Elysée en alertant sur ses « dysfonctionnements », Stanislas Guérini a démenti deux faits cités dans ce rapport : « ils disent qu’il y a des milices privées qui assurent la protection du président. C’est profondément faux. Ils disent qu’il y a des collaborateurs officieux, c’est une contre-vérité ». Le député de Paris considère que ce rapport recèle de nombreuses approximations et qu’il est fait pour « abîmer le pouvoir ». Alertant sur ce « jeu politique dangereux » dans un contexte politique marqué par une montée de l’antiparlementarisme, le député en appelle à la responsabilité de chacun. Stanislas Guérini a déclaré qu’il n’était pas l’avocat des dérives d’Alexandre Benalla en rappelant qu’une enquête judiciaire était en cours. Avec ce rapport, le Sénat « ajoute des fantasmes aux fantasmes » regrette-t-il.

De l’antisionisme à l’antisémitisme

« Nous allons adopter une résolution qui reconnait l’antisionisme comme une forme déguisée d’antisémitisme » a expliqué le délégué général de LREM. Au lendemain du discours présidentielle donné au dîner du CRIF, Stanislas Guérini a précisé que cette résolution n’était pas destinée à empêcher une critique de la politique d’Israël mais qu’il s’agissait d’empêcher une remise en cause de l’existence de cet Etat. Le parlementaire a affirmé que la lutte contre l’antisémitisme était une « bataille culturelle » à mener au quotidien dans tous les domaines de la société.

Arthur Barbaresi