Pour la députée européenne (LR) Nadine Morano : la désindexation des retraites est une « faute politique majeure » du gouvernement

Nadine Morano, députée européenne Les Républicains, était l’invitée politique ce mardi 9 avril 2019 de Guillaume Durand, à 8h15. Elle demande la désindexation des retraites et l’augmentation du quotient familial. Elle a par ailleurs fustigé le grand débat

Désindexation des retraites sur l’inflation : « une faute politique majeure »

« La retraite n’est pas une allocation, c’est un dû pour une vie de travail » a affirmé Nadine Morano. La députée européenne condamne la désindexation des retraites sur l’inflation qu’elle considère comme « une faute politique majeure ». « Il faut ré-indexer les retraites (…) La question ne se pose pas, elle s’impose » estime-t-elle. « Aujourd’hui, on a 9 millions de retraités qui ont perdu 400 euros en moyenne sur 1 an. Nous demandons que cette injustice soit réparée ».

« Le sacrifice de notre politique familiale » : Après les retraités, les familles sont les « victimes » de la politique de Macron

Nadine Morano a également déclaré vouloir « augmenter le plafond du quotient familial ». Elle considère que les familles sont l’autre catégorie « victime » de la politique du président Macron. « Nous proposons plus d’équité entre le régime des retraites de la fonction publique et ceux du privé. Nous voulons un alignement par la suppression des régimes spéciaux afin de gagner 5 milliards d’euros par an ». Elle alerte par ailleurs sur la chute du taux de natalité en France depuis 2 ans :  » Si nous sacrifions notre politique familiale, on ne peut pas dire qu’on encouragera dans les années à venir le nombre d’actifs. »

Grand débat, grande dépense, grande perte de temps

« 12 millions d’euros dépensés pour organiser ce Grand Débat, des palabres qui ont duré des heures et des mois, pour nous dire que les Français en ont marre des impôts. Le gouvernement aurait mieux fait de lire notre programme ! » s’est exclamée la députée européenne (LR). Nadine Morano explique que « l’Assemblée nationale est paralysée depuis des semaines pour débattre sur le grand débat ».

Arthur Barbaresi