Jean de Kervasdoué était l’invité de la matinale de Dimitri Pavlenko ce mercredi 26 mai. L’auteur de l’essai « Les Ecolos nous mentent » fustige l’écologie politique dont il dénonce les non-sens et l’obscurantisme.
Ecologie politique : « Le réchauffement climatique ranime la peur de la chaleur de l’enfer » selon Jean de Kervasdoué
Jean de Kervasdoué reproche aux écologistes politique leur obscurantisme : « on revient au Moyen-Age (…) mais si on a la chance d’être comme nous sommes c’est parce qu’à la fin du Moyen-Age des Copernic et des Pascal ont séparés l’ordre du vrai de l’ordre du juste (…) aujourd’hui on revient à une religion qui se prétend scientifique mais qui prône la confusion des ordres ». L’économiste de la santé considère que les écologistes raniment des narrations connues depuis la nuit des temps pour faire peur aux autres : « On réinvente des choses qui ont marché depuis très longtemps, le réchauffement climatique est la peur de l’enfer car il fait chaud (…) On revient au symbolisme des moines, il faut se punir et ne pas manger de viande (…) tout cela fonctionne mais n’est fondé sur rien, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes écologiques ».
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Jean de Kervasdoué dénonce certains arguments propagés dans la société par les écologistes politiques qu’il considère comme non-fondés scientifiquement : « On nous raconte qu’on va manquer d’eau, c’est totalement faux (…) On nous raconte que l’urbanisme modifie le cours des fleuves, c’est totalement faux aussi (…) Oui il y a des problèmes écologiques en France, notamment les algues vertes en Bretagne, mais pour l’essentiel la biodiversité en France s’accroît (…) On nous raconte que la pollution atmosphérique tue 48.000 personnes, c’est totalement faux, c’est impossible ».
Jean de Kervasdoué : « Pour satisfaire la demande du tout-électrique la solution sera le nucléaire »
Selon Jean de Kervasdoué les véritables problèmes écologiques interviennent dans les pays du sud qui « construisent des villes gigantesques sans induction d’eau et sans égoûts, rejetant tout en mer », et donne une connotation colonialiste à l’écologie dont les idéologues se trouvent au nord, mais les problèmes se situent au sud. Jean de Kervasdoué donne un autre exemple concernant cette opposition nord/sud avec la surpêche : « le gros problème que nous avons sont les bateaux pirates dans les pays du sud (…) des caméras posées sur des albatros nous indiquent que 40% des bateaux qui pêchent dans les mers du sud sont non signalés, non autorisés (…) probablement Russes ou Coréens du Nord ».
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Jean de Kervasdoué s’oppose à la décroissance, la sobriété énergétique et numérique et y oppose le progrès technologique comme solution aux objectifs écologiques : « Il est clair que pour satisfaire la demande du tout électrique la solution ne sera ni les éoliennes ni le photovoltaïque mais bien le nucléaire (…) cela utilise peu d’espace, c’est une énergie fiable et bien moins dangereuse ».
Rémi Monti