« Il faut une opposition à la fois vigilante et bienveillante » Eric Woerth

Ce matin à 8h15 sur Radio Classique

Eric Woerth, député LR de l’Oise

Invité de Guillaume Durand

« Il faut une opposition à la fois vigilante et bienveillante. »

Extraits :

A propos du silence post-législatives de François Bayrou

« Je me garderai bien de commenter cela. Il est difficile d’être garde des Sceaux et d’être suspecté dans des affaires d’ordre judiciaire. Il y a un conflit d’intérêts évident. Après c’est au gouvernement d’en tenir compte. »

A propos de l’opération Ferrand

« Je pense que cette promotion-sanction n’était pas prévue. »
(…)
« Le Président défend ses amis, ce que je peux comprendre. »
(…)
« Monsieur Ferrand étant dans une tourmente médiatico-judiciaire, il n’est pas anodin de le transférer. Le rôle de président de groupe est très important mais le fait que ce soit lui qui joue ce rôle peut évidemment amener à penser qu’il s’agit plutôt d’une sanction, d’une exfiltration ou d’un départ en douceur. »

A propos de la Commission des finances

« A l’Assemblée nationale, il s’agit de la seule responsabilité qui revient à l’opposition.»
(…)
« Bien sûre, être président de la Commission des finances m’intéresse mais comme d’autres. »

A propos de la future opposition LR

« Je crois qu’il faut jouer à fond une opposition positive, qui aide la France –et donc le président, à se réformer. »
(…)
« Il ne peut pas y avoir d’opposition officielle. La majorité ne peut la choisir, l’organiser. Il doit y avoir une opposition franche, claire, constructive, qui regarde et vote les textes lorsqu’ils vont dans le bon sens. C’est donc une opposition pragmatique. »
(…)
« On ne peut pas voter la confiance au gouvernement à l’issu de la déclaration de politique générale, sinon on n’est pas une opposition. Il nous faudra voter en fonction des textes. Pour que l’opposition soit intelligente, la majorité doit l’être. »
(…)
« Il faut une opposition à la fois vigilante et bienveillante. »

A propos de la déclaration d’Éric Ciotti sur les républicains « constructifs »

« C’est vrai que ceux qui ont accepté d’aller au gouvernement, dans leur trajectoire personnelle et sans négocier de programme, ont affaibli les positions de nos candidats aux législatives. »
(…)
« Il faut que nous ayons des relations apaisées avec le gouvernement. Il faut réformer le pays avec des textes préparés à la fois par la majorité et par l’opposition. »

A propos du futur patron des Républicains

« Je ne sais pas qui le sera. Il faut créer les règles du jeu d’une élection sincère et apaisée à l’intérieur des Républicains. »
(…)
« La primaire a été un énorme gâchis et a probablement créer les ferments de division de la droite. Il faut arrêter avec tout ça. C’est bien et démocratique sur le papier mais en pratique ça radicalise les uns et les autres. »