Européennes : « Nous aurions dû gagner ces élections » assure Eric Woerth, député LR de l’Oise

Eric Woerth, député de l’Oise et Président de la commission des Finances, était l’invité politique ce mercredi 29 mai de Guillaume Durand, à 8h15. Il appelle à un élargissement de son parti sans quoi les Républicains risquent de disparaître

Elections européennes : Laurent Wauquiez doit ouvrir le parti

« Le sujet est d’être lucide sur la situation. Cela fait 2 ans que nous nous rétrécissons » a estimé ce matin Eric Woerth. « Laurent Wauquiez porte une responsabilité extrêmement lourde dans le choix de la ligne stratégique du parti : on ne peut pas résumer la droite à un discours sur l’immigration et à la recherche de racines chrétiennes ». Pour Eric Woerth, Laurent Wauquiez « doit apporter des éléments nouveaux pour prouver qu’il est capable d’écouter les autres et d’ouvrir le parti ». Il poursuit : « Il ne faut pas verrouiller sinon le parti mourra avec son petit verrou, sa petite porte et sa petite pièce ». Le député LR estime aussi que les Républicains auraient dû gagner ces élections européennes car « Emmanuel Macron était fragilisé comme jamais et le RN a fait – en réalité – un score inférieur à ce qu’il a déjà fait ».

« Le sujet est d’être lucide sur la situation. Ca fait 2 ans que nous nous rétrécissons : je disais déjà en janvier qu’il y avait un vrai risque pour @lesRepublicains de devenir un petit parti conservateur » @ericwoerth #ClassiqueMatin https://t.co/IGKjYczbyh pic.twitter.com/V9gEKcFCjR

— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 29 mai 2019

Les Républicains : Le chant du Cygne ?

« A partir du moment où les Républicains ne représentent pas une force d’alternance, il reste le dialogue absolument funeste avec le Rassemblement national qui sera un jour à la tête de notre pauvre France et qui la conduira dans une impasse » a regretté le parlementaire . Eric Woerth conclut : « Dans cette situation, il y a 2 chants pour les Républicains: le chant du coq qui annonce un matin rayonnant et le chant du cygne qui annonce la fin. Je choisis le chant du coq. Il faut ouvrir le débat et parler des problèmes sans quoi on ne les résoudra jamais : c’est comme dans les couples. »

Retrouvez l’entretien complet d’Eric Woerth : 

Arthur Barbaresi