Brexit : Amélie de Montchalin se prépare à toutes les éventualités

Amelie de Montchalin était l’invitée de Guillaume Durand ce jeudi 5 septembre sur Radio classique, à 8h15. La secrétaire d’Etat aux Affaires européennes assure que les relations diplomatiques avec les Britanniques sont maintenues et invite le Parlement d’outre-Manche à formuler des « propositions concrètes » pour avancer dans les négociations du Brexit. Elle a également déclaré qu’une sortie sans accord demeurait une éventualité.

Brexit : « la sortie sans accord reste une possibilité forte »

Si le Parlement britannique sait ce qu’il ne veut pas, il semble ne pas encore savoir encore ce qu’il veut. Dans cette « situation bloquée »,  Amélie de Montchalin a assuré qu’une sortie sans accord n’était pas à exclure : « Notre rôle est d’être prêt à toutes les éventualités. Une sortie sans accord le 31 octobre reste une possibilité très forte ». La secrétaire d’Etat aux Affaires européennes  encourage les Britanniques à exprimer des « propositions concrètes » soit  pour des « amendements mineurs » ou soit dans le cadre de l’accord de divorce. Elle a par ailleurs rappelé les enjeux économiques du Brexit  : « derrière cet enjeu diplomatique qui peut paraitre très compliqué, il y a des choses très concrètes » . Parmi elles, elle a notamment évoqué les 300 000 Français qui habitent à Londres, et les 150 000 Britanniques qui habitent à Paris ou encore la question des droits de douane pour les entreprises. Amelie de Montchalin explique qu’il faudra construire cette relation future et faire en sorte que « ce choix souverain des Britanniques n’impacte pas et ne mettent pas en danger notre commerce, notre économie et les familles françaises et britanniques ». 

 

 

Italie : « le choix de l’Europe »

« Le risque que faisait prendre Matteo Salvini à son pays, c’est que si son plan s’était déroulé comme il le voulait, il n’y aurait pas eu de gouvernement pour avoir un budget. » a déclaré Amélie de Montchalin. Alors que l’Italie s’est doté d’un nouveau gouvernement porté par une majorité réunissant sociaux-démocrates et le mouvement Cinq Étoiles,  Amélie de Montchalin s’est réjouie que « l’Italie fasse le choix de l’Europe« . Elle a notamment évoqué la question migratoire qui nécessite un travail à l’échelle européenne : « Nous ne pouvons pas imaginer que la France toute seule va pouvoir régler le sujet de l’asile, des migrations économiques et climatiques : nous avons besoins d’être ensemble avec les Européens ». 

 

Retraites : Un « vrai système de répartition » plus adapté au XXI ème siècle

 

Arthur Barbaresi

 

Plus d’article de l’invité politique de Guillaume Durand :