A la une de la presse ce 1er avril, l’armée russe rend les clés de Tchernobyl. L’agence atomique ukrainienne a annoncé hier que la quasi-totalité des troupes russes avaient quitté le site, explique Courrier International et que l’ancienne centrale nucléaire était passée sous contrôle ukrainien.
Les soldats russes auraient creusé des tranchées dans une zone contaminée
« Nous confirmons que les occupants qui s’étaient emparé de la centrale sont partis en deux colonnes vers la frontière biélorusse » a précisé l’agence ukrainienne Energoatom citée par CNN. En guise de preuve, une photo d’un document confirmant le transfert de responsabilités daté d’hier et signé par un général russe. Pour El Pais Tchernobyl était un endroit stratégique et sensible pour les deux camps et un objectif pour les troupes du Kremlin. Côté russe, explique Courrier International , ce retrait intervient dans le cadre de son engagement de réduction de sa présence militaire en Ukraine, mais selon les médias ukrainiens c’est en réalité parce que les troupes russes ont été irradiées.
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Des manœuvres sans protection, des tranchées qui auraient été creusées dans la forêt entourant la centrale, dans la zone considérée comme la zone la plus contaminée. Selon l’agence atomique ukrainienne les soldats russes auraient reçu des doses significatives de radiations et auraient paniqué dès les premiers signes de maladie. Des soldats russes occupant l’Ukraine, contaminés 36 ans après l’accident de la centrale de Tchernobyl et contraints d’évacuer la zone, c’est un peu comme si l’armée russe était rattrapée par le passé soviétique. Quant aux soldats russes irradiés, il faudra, pour y croire, d’autres sources que l’agence atomique ukrainienne.
Attaque chimique : 35 000 soldat de l’OTAN ont participé en mars à un exercice de grande ampleur
Pendant ce temps, les troupes de l’Otan se préparent face à une menace chimique. Voilà ce qu’ont lit dans Le Parisien Week-end : des militaires arrivent sur des brancard, l’un se tient le ventre, le suivant est touché à la jambe, les hommes crient comme des damnés, tremblent, sanglotent, ils sont pris en charge par des sauveteurs au combat équipés de combinaison étanches. Chacun d’eux va passer 20 minutes sous une douche de décontamination avant d’être évacué. C’est un entraînement. 35 000 soldat de l’OTAN ont participé en mars à un exercice de grande ampleur et parmi eux un régiment de dragons basé dans le Maine-et-Loire et spécialisé dans les risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques. Le régiment est intervenu en 2015 en Guinée en installant un centre de traitement contre le virus Ebola, et en 2020 il a participé au transport des malades du Covid.
David Abiker