Les États-Unis subissent une vague de grèves quasi inédite depuis 1968. Un peu partout dans le pays, des salariés épuisés par la pandémie de Covid-19 réclament l’amélioration de leurs conditions de travail. Tous les secteurs sont concernés.
Les grévistes dénoncent des conditions de travail difficiles pour des salaires trop faibles
Des dizaines de milliers de salariés américains sont entrés en grève ces dernières semaines, ils viennent pour beaucoup du secteur hospitalier, mais pas seulement. Les employés de l’usine Kellog’s dans le Nebraska refusent de travailler depuis quinze jours, même chose pour les employés de John Deere, le plus grand constructeur de tracteurs aux Etats-Unis. Le mouvement est tellement inédit qu’un nom a été inventé pour le décrire le « striketober » contraction de strike, grève en anglais, et d’october, octobre. En cause ? Des conditions de travail difficiles pour des salaires trop faibles et tout cela en période de pandémie.
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Si ces travailleurs ont décidé de se mettre en grève maintenant c’est qu’ils sont en position de force : les Etats-Unis manquent de main d’œuvre et viennent d’atteindre un record, plus de dix millions de postes sont à pourvoir dans le pays ce qui donne un pouvoir de pression aux salariés. Des mouvements de contestation qui promettent de mettre à l’épreuve la Maison-Blanche, alors que le président américain Joe Biden s’est plusieurs fois déclaré être le plus grand allié des syndicats.
Fanny Allard
Ecoutez les explications de notre correspondante à Washington Fanny Allard :
