Vadim Repin confesse ne pas avoir pu dormir lorsqu’il a découvert, enfant, son instrument. Imaginez un géant sibérien fasciné et intrigué par son tout petit violon, un dixième, celui des débutants.
Son instrument n’a l’a depuis plus jamais quitté. Il a appris à le maîtriser avec grâce et élégance pour éblouir, dès son plus jeune âge, par ses interprétations, les plus grands musiciens.
Yehudi Menuhin disait de lui : « Vadim Repin est le meilleur et le plus parfait des violonistes. »
Exigeant avec lui-même et indulgent avec les autres, le caractère de Vadim Repin a été modelé par la modestie, l’humour et la bienveillance.
Il confesse : « Je travaille mes gammes chaque jour, mais ne le répétez à personne. »
Dans un entretien avec Olivier Bellamy, il livrait :
« Au début, on joue en pensant qu’il n’y a que des violonistes qui vous écoutent. Et puis, un beau jour, on prend conscience qu’on joue de la musique pour des êtres humains. »
Son phrasé souple, surnaturel, et sa sonorité cristalline nous touche au plus profond du cœur, celui que met cet artiste colossal à faire résonner son magnifique instrument.