Ray-Ban s’associe à Facebook et Instagram et lance ses lunettes connectées

capture/Ray-Ban

La marque Ray-Ban sort ce 14 avril ses premières lunettes connectées. Après l’échec des Google Glass, comment le célèbre lunetier compte-t-il tirer son épingle du jeu ?

Les Ray-Ban connectées auront 2 caméras, un micro et des haut-parleurs

Le 14 avril Ray-Ban lance en France la commercialisation de ses premières lunettes connectées. Si vous avez un peu plus de 300 euros à dépenser et que vous voulez faire un pas vers le futur sans pour autant avoir l’air ridicule, Ray-Ban a la solution pour vous. Ils lancent aujourd’hui de vraies lunettes avec toutes sortes de verres, des lunettes de soleil comme des verres correcteurs. Vous pourrez choisir parmi les modèles les plus célèbres de la marque américaine comme les Wayfarer des Blues Brothers ou de Tom Cruise. Pourtant ces lunettes auront un petit truc en plus. En effet, elles ont 2 caméras, un micro et des haut-parleurs. L’intérêt est que vous pouvez ainsi facilement prendre des photos, faire des clips de 60 secondes, écouter de la musique ou répondre à un coup de fil. Pour la sécurité, il y aura en plus un voyant lumineux qui se déclenchera quand on utilise la caméra afin que les utilisateurs respectent la vie privée de ceux qu’ils filment.

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Ce pari de Ray-Ban s’explique car on vit dans un monde de plus en plus numérique avec du son et des images. Les jeunes générations communiquent par TikTok ou par Instagram. Ces lunettes doivent donc devenir le couteau suisse de notre vie digitale. Il est fastidieux de sortir son iPhone pour filmer ou pour répondre à un coup de fil. Désormais, on peut être plus efficace. D’autant plus que pour limiter les risques Ray-Ban s’est associé à Meta, la maison-mère de Facebook et d’Instagram qui apporte sa compétence logicielle. Ray-Ban qui est une marque du géant de l’optique EssilorLuxottica est lui en charge du produit. La marque a réussi à mettre l’intelligence dans les branches et à livrer des lunettes qui ressemblent à de vraies lunettes.

2 fois plus cher que des lunettes normales pour des fonctionnalités limitées

Pourtant sur le marché, les précédentes tentatives de lunettes connectées n’ont pas été très convaincantes. il y a presque 10 ans, Google avait échoué avec ses Google Glass. Snapchat n’a pas vendu beaucoup de ses lunettes connectées qui permettaient de faire des Snap. Un jour pourtant cela risque de marcher à la manière des oreillettes qui sont en train de se banaliser. Un matin, un fabricant va réussir à répondre à la demande car les clients potentiels sont bien présents. Après, le produit est cher, presque 2 fois plus que des lunettes normales, et les fonctionnalités restent limitées. On est encore loin des vraies lunettes intelligentes à la James Bond. Tout le monde attend les lunettes qui permettront de recevoir des informations sur le verre que l’on pourra consulter discrètement. On n’y est pas encore mais le consommateur comme les industriels sont dans une phase d’apprentissage. Un jour, nous ne pourrons sans doute plus nous passer de lunettes connectées. On aura peut-être l’air un peu bête mais si elles nous rendent intelligentes, le jeu en vaut la chandelle.

David Barroux

 

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