Cette semaine, dans Secrets de dirigeants, nous vous proposons une rencontre avec celle qui a créé la téléréalité en France, Alexia Laroche-Joubert. En 2001, elle lance successivement Loft Story et la Star Academy. Un programme devenu culte et que TF1 vient de ressusciter.
Alexia Laroche-Joubert veut dépoussiérer l’image de Miss France
On dit d’elle qu’elle est une des femmes les plus puissantes de la télévision. Il faut dire qu’elle est tombée dedans lorsqu’elle était petite, entre une mère grand-reporter et un beau-père journaliste et producteur. Elle y fait ses classes, entre autres aux cotés de Michel Denisot et de Marc-Olivier Fogiel. Elle est combative, obstinée et elle comprend d’instinct ce qui va plaire au public. Elle est aujourd’hui aux manettes de grands programmes phare comme Koh Lanta ou Fort Boyard, avec Adventure Line Production et depuis quelques semaines, de la société Miss France, qu’elle promet de dépoussiérer.
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Les phrases-clés d’Alexia Laroche-Joubert
Sur le lancement de Loft Story : « C’était comme un TGV après lequel j’ai passé mon temps à courir. Tout le monde a pensé que j’en était le pilote, mais la machine était extrêmement rapide, probablement plus que moi, et j’ai essayé de colmater les brèches et d’arriver à bon port. Ca a été épuisant, parce qu’on n’avait jamais fait ça en France. Personne n’était formé. On apprenait en marchant et on devait courir ».
A propos de la téléréalité : « C’est un ascenseur social, parce que c’est la prise de pouvoir des anonymes sur la télévision. Jusque-là, ils étaient interviewés par Jean-Luc Delarue sur leurs drames, leurs difficultés de vie et ils retournaient, malheureusement, dans leur drame. La téléréalité est un éclairage, la rencontre d’adolescents venant de milieux sociaux culturels différents qui sinon, ne se seraient jamais rencontrés ».
Crazy in love, de Beyoncé, la chanson qui a sauvé Alexia Laroche-Joubert
« Crazy in love, la chanson de Beyoncé sortie en 2003 m’a sauvé la vie. Elle est associée pour moi à un moment tragique de ma vie. Elle me donnait l’énergie puisque je l’écoutais en boucle quand le père de ma fille est décédé dans un accident de moto. Ça me prenait aux tripes et ça me donnait une énergie de dingue pour surmonter tout cela. »
Céline Kajoulis
