Des manuscrits de Freddie Mercury, le leader du groupe Queen, jamais présentés au public, au 1er rang desquels celui de Bohemian Rhapsody, vont être exposés à New York, première étape d’une tournée avant leur vente aux enchères à Londres en septembre par Sotheby’s.
Après New York jusqu’au 8 juin, les manuscrits feront étape à Los Angeles et Hong Kong. Ils seront ensuite exposés en août dans la capitale britannique avant leur vente au cours d’une série d’enchères sur 1.500 objets et documents ayant appartenu à Freddie Mercury.
Pièce phare de cette exposition, le brouillon de Bohemian Rhapsody, chanson célébrissime de Queen. Écrit au stylo à bille et au crayon sur du papier d’une compagnie aérienne aujourd’hui disparue (British Midlands Airways) ce document révèle, sur 15 pages, les différentes directions que Freddie Mercury avait envisagées pour ce titre qu’il prévoyait initialement d’intituler Mongolian Rhapsody.
Selon Sotheby’s le manuscrit est estimé entre 800.000 et 1,2 million de livres sterling (930.000 à 1,4 millions d’euros).
Une partie des bénéfices sera reversée à deux fondations impliquées dans la lutte contre le sida
Parmi les autres pièces se trouve un carnet de notes rouge du début des années 1970, sans doute l’un de ses recueils de paroles les plus précoces, dont les 42 pages comportent aussi des ébauches de logo pour le groupe.
Un cahier à spirale jaune, 24 pages de paroles pour le septième album du groupe en 1978, Jazz, qui comprend le titre Don’t Stop Me Now, sera également mis en vente, ainsi que des costumes, dont la combinaison de satin portée par Freddie Mercury dans le clip de Bohemian Rhapsody en 1975.
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D’autres brouillons écrits par Freddie Mercury, mort du sida en 1991, seront exposés comme ceux de Don’t Stop Me Now, Somebody to Love, et We Are the Champions. Le catalogue complet de la vente doit être dévoilé fin juillet début août.
Les bénéfices seront en partie reversés aux fondations Mercury Phoenix Trust et Elton John Aids Foundation, deux organisations impliquées dans la lutte contre le sida.
Philippe Gault
