Troisième de la série de Keith McCafferty, La Vénus de Botticelli Creek relate l’enquête de la shérif Martha Ettinger suite à la disparition de la belle et séduisante Nanika Martinelli.
Un polar de Keith McCafferty au cœur du Montana, des loups et de la pêche à la mouche
Nanika Martinelli est la plus séduisante guide de pêche du Montana. On la surnomme « la Vénus de Botticelli Creek ». Et elle a disparu. Son cheval a été retrouvé sans sa cavalière, du côté de Papoose mountain. Un secteur ou parfois circulent des loups. En tout cas, c’est dans la zone de compétence de la shérif Martha Ettinger, qui bat la montagne avec ses adjoints. Nanika reste introuvable. En revanche, empalé sur un bois de cerf, le corps du cow-boy chevalier servant de la Vénus disparue est parfaitement visible, au milieu d’une prairie très accessible. Accident ou crime : c’est l’une des nombreuses questions en suspens.
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L’enquête passe à la vitesse supérieure et la shérif bat le rappel de ses deux hommes de confiance : Sean Stranahan, guide de pêche, peintre du dimanche et enquêteur privé à ses heures. Et Harold Little Feather, indien comme son nom l’indique, pisteur d’élite et ex- amoureux de Martha. Je ne vous en dis pas plus quant à l’intrigue et au dénouement très inattendu de ce magnifique polar de Keith McCafferty. Troisième de la série, après « Meurtres sur la Madison » et « Les morts de Bear Creek ». « La Vénus de Botticelli Creek » est un régal absolu, un dépaysement total et un plaisir de lecture garanti. Même si vous n’avez aucun intérêt pour la pêche à la mouche, il y a une forte probabilité de devenir accro aux enquêtes de la shérif Ettinger. C’est tout le mal que je vous souhaite pour occuper les longues soirées d’automne… sous couvre-feu.
« La Vénus de Botticelli Creek », de Keith McCafferty, est paru aux éditions Gallmeister.
Bernard Poirette