Le pianiste Alexandre Tharaud est l’invité du Journal du Classique, à l’occasion de la publication de son triple album « le poète du piano » chez Erato.
Pour Alexandre Tharaud, les moments en studio sont à la fois une torture et une passion
Avouant avoir entretenu une relation très complexe avec sa discographie, entamée il y a déjà 30 ans, Alexandre Tharaud avait profité du premier confinement pour se replonger dans ses 54 enregistrements. « Pour la première fois de ma vie, je les ai écoutés avec bienveillance, sans douleur, en essayant de ne pas juger, comme on écoute un petit frère » nous a-t-il confié.
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Car ces moments passés en studio étaient pour lui une torture, mais également une passion : « J’avais peur du micro qui m’attirait en même temps. Les enregistrements étaient difficiles et pourtant, dès que je sortais du studio, je n’avais qu’une envie : celle d’y retourner ! ».
Le « Prélude à l’après-midi d’un faune » de Debussy est présent dans son triple album
Dans ce triple album, il nous raconte ainsi 30 ans de son parcours semé de doutes, de douleurs et d’exaltations, y ajoutant quelques inédits et surprises. Parmi ces inédits : ses propres arrangements pour piano solo de l’Adagietto de la 5ème symphonie de Mahler et du « Prélude à l’après-midi d’un faune » de Debussy ou encore 7 pièces de sa composition, des miniatures empreintes de l’esprit de la danse.
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Alexandre Tharaud devait se produire en concert les 4 et 5 novembre à la Philharmonie de Paris. Son récital du 4 est reporté au 18 mai tandis que son concert du 5, avec Maxime Pascal et Le Balcon, sera bien maintenu à huis clos pour une diffusion sur le site Philharmonie Live et sur Arte concert. Il jouera des concertos de Bach, Mozart et Strasnoy.
Laure Mézan
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