Ce matin à 8h15 sur Radio Classique
Jean-Louis Bourlanges, député Modem des Hauts-de-Seine
Invité Renaud Blanc
» SNCF : on a une entreprise endettée qui vit de transfusion d’argent public. Tout ça ne pouvait pas durer. «
A propos de la réforme SNCF
« Il faut faire ce type de réformes qui touchent à l’essentiel. Nous sommes au cœur du problème français : on a une entreprise endettée qui vit de transfusion d’argent public. Tout ça ne pouvait pas durer »
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« Les petites lignes ne sont pas la cause principale du déficit du service public »
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« Edouard Phillipe n’a pas dramatisé la situation. Il a conscience de la gravité de la situation »
A propos des partenaires sociaux et des ordonnances
« Les syndicats se plaignent mais ce sont les parlementaires qui devraient se plaindre le plus. »
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« Le gouvernement est confrontée à 2 forces d’opposition : l’opposition syndicale et l’opposition politique. »
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« D’une façon générale, je ne suis pas favorable aux ordonnances : elles permettent de court-circuiter le Parlement mais en même elles permettent d’instaurer un dialogue avec les syndicats »
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« Les mesures Juppé étaient relatives à la sécurité sociale ce qui avait mis le feu aux poudres c’était le fait de toucher aux régimes spéciaux des conducteurs de motrice. La réforme ne concerne pas le statut des cheminots actuels et ne menacent pas leurs intérêts réels »
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« Le Parlement est la cinquième roue du carrosse de ce gouvernement. Mais cela crée en même temps une relation privilégiée entre les partenaires sociaux et le gouvernement »
A propos de Guillaume Pépy
« Guillaume Pépy n’est pas responsable de la situation de la SNCF qui est le résultat de la prise de mauvaises décisions par les gouvernements successifs. »
A propos de l’éducation
« L’égalité des chances est le grand problème français. M. Blanquer tient les deux bouts de la chaîne : d’un côté, il améliore la qualité de l’enseignement. De l’autre, il insiste sur l’enseignement primaire. »
A propos du Modem
« On ne nous entend pas assez. LREM a une majorité à lui tout seul. Nous ne sommes pas nécessaires à la majorité. Je ne sers pas du tout comme je voudrai servir »
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« Le système français est un système dans lequel la majorité est soumise au gouvernement. On a système très docile : il y a un mauvais équilibre. »
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« Macron a tort ne de ne pas s’appuyer davantage sur le gouvernement. Il faudrait retrouver un équilibre entre le parlement et le gouvernement. »