Éric Coquerel, député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis, était l’invité politique ce vendredi 22 mars 2019 de Renaud Blanc, à 8h15.
“Un pays de plus en plus en colère”
“Les militaires n’ont pas la technique et les armes pour le maintien de l’ordre” a déclaré Éric Coquerel. Il ajoute : » quand on met l’armée dans la rue, c’est qu’on estime qu’il y a un ennemi intérieur”. Le député LFI a expliqué que la présence de l’armée dans le cadre d’une mobilisation sociale était “inefficace, inutile et symboliquement désastreux”. “Il y a une colère qui monte dans le pays parce qu’on a un gouvernement qui depuis 18 semaines entend ne rien céder “ a expliqué Éric Coquerel. Il poursuit : “Il faut une réponse politique” à ce pays qui “est de plus en colère face à une politique injuste qui avantage les 1% des plus riches des Français sans que ça retombe sur l’économie”.
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Les Européennes : une “campagne qui marche bien”
“Je suis absolument certain que ceux qui ont voté Jean-Luc Mélenchon en 2017 n’ont pas envie de se repayer l’espèce de duo du deuxième tour qui laisserait penser que la vie politique est figée entre les libéraux et l’extrême-droite”. Le député LFI de Seine-Saint-Denis se montre confiant en déclarant que la campagne de Manon Aubry, la tête de liste, « marche bien” . Il a lancé un appel aux électeurs « déplacez-vous » en expliquant que les éléctions européennes connaissaient un fort taux d’abstentionnisme.
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Affaire Benalla : Assemblée nationale vs le Sénat
« Le Sénat n’est pas trop notre tasse de thé car c’est une élection indirecte mais heureusement qu’ils ont été là pour défendre ce que doit être un Parlement indépendant de l’exécutif » a reconnu Eric Coquerel. Il regrette néanmoins que l’Assemblée nationale n’ait pas pu le faire “à cause d’En marche qui a saboté la commission d’enquête”. Il estime que les députés “auraient pu faire la même chose » si la Représentation nationale n”était pas « aux ordres de l’Elysée ». Il déclare aussi qu’”une Chambre haute qui est élue de manière indirecte est anormale dans notre démocratie”.
Arthur Barbaresi