A l’occasion de la sortie de son livre “J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu”, Philippe de Villiers, ancien député européen, était l’invité politique de Guillaume Durand ce mercredi 13 mars, à 8h15.
Maastricht ou “le mur du mensonge”
« Si l’Union européenne continue à se retourner contre notre civilisation en abolissant la frontière physique et la frontière anthropologique, nous allons tout perdre » a alerté le fondateur du Puy du Fou. Philippe de Villiers qualifie le Traité de Maastricht comme « le mur du mensonge » . Il poursuit : « le rêve des élites post-nationales d’une fusion des nations s’est désintégré dans le cœur des peuples car il s’est fracassé sur le réel. Les promesses n’ont pas été tenues : la prospérité, la sécurité, l’Europe puissance » explique-t-il.
« Quand le mur de Maastricht sera tombé, nous allons entrer dans une nouvelle ère de post mondialisation avec des nations, des frontières qui sont des filtres pacificateurs, et avec l’idée du droit à la continuité historique ».
Accusation de plagiat : la panique du système ?
« C’est une ligne de défense qui montre la panique du système » a réagi Philippe de Villiers concernant les accusations de plagiat du journal Le Point. Il prévoit en réponse de porter plainte pour diffamation. « Je n’ai rien plagié (…) C’est totalement grotesque » assure-t-il en précisant qu’il cite ses sources dans son livre. L’ancien député européen se présente comme un « sonneur de tocsin ». « Je souhaite que mon livre soit un sac à provision pour tous les candidats de toutes les listes et qui soit au cœur du débat »annonce cet ancien député européen.
» C’est une ligne de défense qui montre la panique du système » à propos des accusations de plagiat @LePoint #ClassiqueMatin @PhdeVilliers https://t.co/4mmCAZk5hP pic.twitter.com/2azpXfvrVZ
— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 13 mars 2019
L’Euro
« L’Euro n’a pas protégé la France » estime Philippe de Villiers. L’ancien président du Mouvement pour la France regrette la situation de la France dans le monde où « les Américains nous voient comme une colonie où ils viennent se servir », « La Chine nous regarde comme un terrain de jeu pour les routes de la soie »… Il dresse un constat très négatif de la zone euro : « on a perdu la moitié de nos emplois industriels depuis Maastricht ».
Procès Tapie
« Il est face à l’échéance ultime (son cancer). Ce n’est pas le moment de polémiquer sur son passé. “Le crédit Lyonnais n’a pas été très net à cette époque-là. D’ailleurs, je me méfie des banques. » conclu-t-il.
Arthur Barbaresi