Franck Riester, ministre de la Culture et de la Communication, était l’invité politique ce mardi 19 mars de la matinale de Guillaume Durand, à 8h15.
Les kiosquiers reçus aujourd’hui au ministère de la Culture et de la Communication après les incendies de samedi
« 5 kiosques ont été totalement brulés sur les Champs Elysées. Les kiosquiers sont des gens qui travaillent beaucoup et qui assurent d’une certaine manière une mission de service public puisqu’ils distribuent la presse ” a déclaré Franck Riester. Le ministre de la Culture et de la communication a qualifié d’“inadmissible” l’incendie des kiosques ce samedi “qui sont des lieux de culture”. Le ministre a par ailleurs précisé que les kiosquiers et leurs représentants seront reçus cet après-midi au ministère. Il a annoncé qu’il prendrait des “ mesures spécifiques, en plus de celles de Bruno Le Maire et en lien avec la Mairie de Paris, pour assurer la continuité de ce service public”.
Kiosquiers : » Nous allons prendre des mesures spécifiques, en plus de celles de Bruno Le Maire et en lien avec la Mairie de Paris, pour assurer la continuité de ce service public. Les kiosquiers sont reçus cet après-midi au ministère » @franckriester https://t.co/4mmCAZk5hP pic.twitter.com/Tcfaz21vCj
— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 19 mars 2019
Un Conseil de la presse pour “retisser un lien de confiance” entre les Français et les journalistes.
“Ce conseil de presse ne pourra se faire que si les professionnels s’en saisissent. Il ne s’agit d’aucune façon pour moi ou pour le gouvernement d’imposer quoi que ce soit” a expliqué Franck Riester. Le ministre de la Culture et de la Communication a insisté sur le fait que la création d’un tel conseil ne “remettait absolument pas en cause la liberté, le pluralisme ou l’indépendance de la presse”. Il s’agit d’un espace où l’on puisse parler de “la question de l’éthique, de la déontologie et de la fonction dont l’information est appréhendée”. Ce Conseil permettrait selon le ministre de « retisser un lien de confiance avec les journalistes ». Franck Riester poursuit en expliquant qu’il est “fondamental de donner le sentiment aux Français qu’aucune profession est à l’abri de toutes critiques”. Il conclue en disant que “cet endroit où l’on peut dire que les journalistes n’ont pas fait le travail qui devait être le leur » ne sera pas une “administration”, qu’il n’y aurait pas de “sanctions”, et qu’il n’y aurait pas “directement de lien avec le pouvoir politique”.
« Ce conseil de presse ne pourra se faire que si les professionnels s’en saisissent. Il ne s’agit d’aucune façon pour moi ou pour le gouvernement d’imposer quoi que ce soit. » @franckriester https://t.co/4mmCAZk5hP pic.twitter.com/NUTlhKJqOz
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Direction de l’opéra de Paris : choisir le bon candidat pour relever les nombreux défis de cette “énorme maison”.
Le ministre de la Culture a annoncé qu’il rencontrerait cette semaine le comité d’audition pour entendre les “retours” mais aussi “les regards sur les différentes candidatures”. Il poursuit : “Je ferai moi aussi mon retour au président de la République et c’est lui qui prendra la décision”. Franck Riester a déclaré que “l’opéra de Paris était une énorme maison avec des dimensions artistiques, économiques” et avec des enjeux de mécénat. “Les défis à relever sont nombreux. Il est très important de faire le bon choix et on va essayer de le faire” a-t-il expliqué.
Arthur Barbaresi