Selon le British Medical Journal, des manquements auraient été constatés dans une entreprise en charge d’une partie de l’essai clinique de Pfizer pour son vaccin chez les adultes. La lanceuse d’alerte aurait été licenciée peu après ses signalements tandis que les autorités sanitaires se veulent rassurantes. Y a-t-il vraiment un Pfizergate ?
Pfizer a été évalué sur 44 000 patients et 153 sites à travers le monde
Pour valider un essai clinique il faut injecter soit un placebo, soit le vrai sérum sur une cohorte de patients. Le problème est que le laboratoire Ventavia aurait mal étiqueté les produits. Impossible donc, pour les soignants, de savoir lequel des deux ils ont injecté. Les données auraient été falsifiées. L’ancienne employée accuse également le laboratoire d’avoir mal suivi les participants en fermant les yeux sur certains effets indésirables ressentis. Pire encore, les vaccins n’auraient pas été conservés à la bonne température.
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L’Agence américaine du médicament va enquêter mais elle se veut rassurante : Ventavia n’a joué qu’un petit rôle dans les essais cliniques. Un millier de personnes sont passées par ce laboratoire quand Pfizer a été évalué sur 44 000 patients et 153 sites à travers le monde. Toutes les données concordent rappelle l’agence : le vaccin est efficace à plus de 95% contre les formes graves.
Rémi Pfister
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