Invité de la matinale de Radio Classique, l’ancien ministre de l’Agriculture sous le quinquennat de François Hollande, a confirmé sur notre antenne l’hypothèse d’une fusion entre le Parti socialiste d’Olivier Faure et la Place publique de Raphaël Glucksmann pour les élections européennes.
Batailles internes
Stéphane Le Foll, actuel maire du Mans, n’a pas tenu à être présent au bureau national du Parti socialiste auquel il appartient depuis de nombreuses années, considérant qu’il s’agissait d’une perte de temps. « Je vais être un lanceur d’alerte. Je vais penser et écrire » annonce-t-il. D’après les informations de l’ex-ministre, le Parti socialiste n’aura pas de tête de liste aux européennes. « Il semblerait qu’il y ait une forme de fusion avec la Place publique de Raphael Glucksmann qui sera la tête de liste » déclare-t-il. Cet ancien député de la Sarthe observe avec scepticisme cette union des gauches qui tend à un effacement du PS face au fondateur de Place publique « à partir du moment où l’on dit que le jeune Glucksmann est meilleur que tous ceux qui peuvent représenter le Parti socialiste, ça veut dire qu’il vaut mieux le jeune Glucksmann au Parti socialiste » analyse-t-il.
?️ @SLeFoll « Je ne veux pas perdre mon temps dans le bureau national du @partisocialiste où je ne comprends plus ce qu’il se passe. S’il y a plus de tête de liste pour les européennes, on s’effacera probablement derrière Raphaël Glucksmann » #ClassiqueMatin pic.twitter.com/tVRxm2jJoD
— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 13 février 2019
Interrogé sur la dislocation de la gauche pendant le précédent quinquennat, Stéphane Le Foll a évoqué « des batailles internes au Parti » mais aussi le cas de Benoit Hamon qui a quitté le PS pour fonder le mouvement Génération alors que « si je regarde les sondages, ça ne prend pas » constate-t-il.
?️ @SLeFoll » Si je regarde les sondages, Benoit Hamon : ça prend pas » #ClassiqueMatin pic.twitter.com/pTADnxktqL
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Taxe carbone, le retour.
Dans une tribune publiée mercredi 13 février par le journal Le Figaro, 86 députés de différentes familles politiques demandent le retour de la taxe carbone, dans une version « juste et lisible ».
A la question de savoir s’il était favorable au retour de la taxe carbone, Stéphane Le Foll a dit qu’il ne ferait plus l’erreur de penser que cette taxe financerait la transition écologique. « Il faut éviter que les énergies fossiles soient plus compétitives que les énergies renouvelables » propose-t-il.
?️ @SLeFoll « Laisser penser que la taxe carbone va financer la transition écologique est une erreur qui, pour moi, est terminée » #ClassiqueMatin pic.twitter.com/BPazr6fJxf
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