Sibeth Ndiaye: un modèle pour les femmes selon Marlène Schiappa.

A l’occasion de la sortie de son livre Une et indivisible, Marlène Schiappa – Secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes – était l’invitée ce mardi 2 avril de Guillaume Durand, à 8h15

Remaniement : Sibeth Ndiaye, un rôle modèle pour plein de jeunes femmes.

“Je suis très attachée à la question des rôles modèles notamment pour les femmes. Je suis enthousiaste de voir que Sibeth Ndiaye, par ses compétences et son parcours, est en train de devenir un modèle pour pleins de jeunes femmes” s’est enthousiasmée Marlène Schiappa. Elle a par ailleurs déclaré qu’elle n’était pas choquée que ce remaniement ne concerne que des personnes de “la même provenance politique”. Elle précise néanmoins que l’élargissement s’est fait à une autre échelle : “Dans le cadre des Européennes, nous avons été rejoints par les radicaux qui est un nouveau partenaire puisqu’ils ne faisaient pas partie de la majorité présidentielle. ”

Le Grand débat : une implication plus grande des citoyens dans le processus législatif

“Je pense qu’il pourrait être pertinent de reconnaître le vote blanc et de trouver une manière de faire en sorte que les citoyens puissent davantage s’impliquer dans la construction de la loi” a déclaré Marlène Schiappa. Alors que le grand débat arrive aujourd’hui à l’Assemblée nationale, la Secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes estime qu’une “dose de proportionnelle semblerait souhaitable”. Elle a néanmoins écarté l’idée d’une dissolution en rappelant que le mandat confié au président “doit pouvoir s’exercer à son terme”. Selon elle, dissoudre l’Assemblée nationale dès lors qu’il y a une manifestation serait un “mauvais signal envoyé à la démocratie”. En outre, Marlène Schiappa est revenue sur la relation “paradoxale” d’une partie de la population avec le président Macron : “On ne peut pas à la fois lui reprocher de ne pas être assez là et d’être trop là”. Interrogée sur la sortie du grand débat, elle affirme que constitutionnellement le président est responsable des arbitrages : “ Pour l’instant, il y a un débat à l’Assemblée nationale et des propositions seront faites. Le gouvernement travaille et planche de longue date et collectivement sur ces propositions et in fine, il y a quelqu’un qui arbitre et cette personne c’est le président”.

La loi anticasseur : une application immédiate dès sa promulgation

L’élue du Mans a rendu visite aux policiers d’un commissariat : “ Ils m’ont montré les armes des personnes qui préparent des violences : blocs de pierre, feux d’artifice, boucliers en métal, boulons destinés à les blesser ou les tuer. C’est inacceptable”. Elle poursuit : “Je souhaite que toutes les dispositions de la loi anticasseurs – une fois qu’elle sera promulguée – soient mises en œuvre.”

 

Arthur Barbaresi