Réseaux sociaux : comment l’armée française a investi le web

Depuis les attentats de 2015 explique Libération, l’armée française a de faux comptes sur les réseaux sociaux, pratique la publication d’articles orientés, voire de fake news.

La Russie qui pratique l’intox en direction des armées de l’OTAN invente parfois des faux scandales

Nos soldats pratiquent la lutte informationnelle et ont investi le web pour contrer la propagande en ligne de groupes ou d’Etats hostiles. Et Libération décrit, source militaire à l’appui, comment l’armée française fait travailler ces influenceurs en uniforme, toute la journée et souvent la nuit. « Le plus difficile quand on est fatigué » confie l’un de ces rédacteurs sous avatar « c’est de faire les bonnes fautes d’orthographe ». « On entre dans l’intimité des djihadistes » décrit une autre source. Mais tout cela est encadré.

 

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Par exemple sur internet l’armée française au contraire de la DGSE, n’a pas le droit d’usurper des identités, seulement le droit de se faire passer pour un ennemi. Les infiltrés n’ont pas non plus le droit de faire l’apologie du terrorisme même si il se font passer pour des djihadistes. Il n’y a pas que les terroristes qui sont visés par l’armée française. L’armée russe l’est également. La Russie qui pratique l’intox en direction des armées de l’OTAN invente parfois des faux scandales. En 2017 des soldats allemand déployés en Lituanie dans le cadre de l’OTAN on été accusé d’avoir violé une adolescente, c’était faux. Mais ca fait partie des opération de déstabilisation que les Russes ne s’interdisent pas.

David Abiker

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