Emmanuel Macron n’est pas encore candidat pour la présidentielle mais il dispose déjà un dispositif de campagne clé en main. Preuve qu’en politique tout va très vite et à plus forte raison en période de campagne.
Sébastien Lecornu vient de prendre la tête d’une Association de soutien pour la réélection d’Emmanuel Macron
Ce vendredi 29 octobre, la précampagne d’Emmanuel Macron a non seulement un nom mais aussi un visage. Il s’agit de Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer, qui vient de prendre la tête d’une Association de soutien pour la réélection d’Emmanuel Macron. Cette structure a été discrètement créée au début du mois et est co-gérée avec l’ancien ministre Stéphane Travert et la numéro 2 de LREM, Marie Guévenoux. Les locaux fraîchement achetés par En marche!, sont domiciliés dans le huitième arrondissement de Paris.
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On peut le dire désormais : la campagne est officiellement lancée. D’autant que cette association n’est que le premier étage d’une fusée qui en compte beaucoup d’autres. Comme ce vaste plan par exemple, pour multiplier les comités de soutien au président. Ces comités sont des antennes locales, un peu comme ce qu’on appelait des « fédérations » dans l’ancien monde. Ces structures, ont vocation à quadriller tout le territoire. Il y en a aujourd’hui 149 déjà créées, 149 autres sur le point de l’être et pas moins de 176 élus identifiés comme des cibles privilégiées pour en lancer encore plus. Parmi eux, on retrouve la plupart des ex-LR qui ont rejoint la droite « Macron-compatible », dont bien sûr Édouard Philippe, que les marcheurs vont solliciter dans les tous prochains jours pour l’encourager à mettre son réseau de maires au service de la campagne du président de la République.
LREM : L’opération de parrainages des maires a commencé
Qui dit présidentielle, dit parrainages et qui dit parrainages, dit forcément maires. C’est pourquoi les macronistes se sont d’ores et déjà lancés dans une vaste opération de recueil des signatures. La démarche poursuit trois objectifs : d’abord dépasser le nombre de soutiens enregistrés en 2017 ensuite, diversifier la coloration politique et enfin pouvoir revendiquer un ancrage territorial dans toutes les strates du pays.
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C’est un triple-défi pour lequel les macronistes promettent une récompense à ceux qu’ils sollicitent puisque donner son parrainage est la condition pour être étroitement associé à la campagne et participer à l’élaboration du programme. On en oublierait presque qu’Emmanuel Macron n’est toujours pas candidat.
Arthur Berdah
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