A la une de votre revue de presse, ce matin, la grande brouille, le bras-de-fer sur la pêche entre la France et la Grande-Bretagne. Le Figaro parle d’une bataille rangée entre Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson, alors que la discussion se poursuivra entre Paris et Londres, malgré l’expiration de l’ultimatum français.
Crise des sous-marins : Emmanuel Macron pardonne aux Etats-Unis, ignore l’Australie et punit le Royaume Uni
La discussion se poursuivra donc aujourd’hui, malgré l’ultimatum français qui devait courir jusqu’à mardi 2 novembre à minuit avant les sanctions. Paris et Londres se déchirent donc sur la pêche et en page 15 des Echos Jean-Francis Pécresse, directeur de Radio Classique et éditorialiste, parle de « l’impossible Monsieur Johnson, de la perfide Albion, de cette Grande Bretagne qui entend sortir de l’Europe sans en assumer les coûts ». Et il l’assure, si l’Europe ne soutient pas Paris sur ce dossier, la prochaine étape sera la sortie unilatérale du protocole nord-irlandais, clé de voûte du Brexit. Un Brexit qui fait douter Londres c’est la une du Télégramme. Enfin l’Opinion résume le G20 : après la crise des sous-marins, Emmanuel Macron pardonne aux Etats-Unis, ignore l’Australie et punit le Royaume Uni.
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Les couples Macron et Merkel assisteront à un récital d’Alexandre Kantorow
Comparée à la grande brouille franco-britannique, la relation franco-allemande elle, ressemble à une dernière lune de miel entre Emmanuel Macron et une Angela Merkel sur le départ, laquelle poursuit une tournée d’adieux qui l’a conduite en Italie, en Israël, en Pologne, en Belgique, en Turquie et demain en France. Le président français et la chancelière allemande se verront une dernière fois en Bourgogne, aux Hospices de Beaune et au Clos-de-Vougeot, détaille ce matin l’Opinion. Parce qu’Emmanuel Macron a souhaité que son homologue garde le meilleur souvenir des traditions, des monuments et de la gastronomie française. Parce qu’Angela Merkel adore le vin, le chocolat et le fromage, lit-on dans l’Opinion. Parce qu’elle adore la musique, les couples Merkel et Macron écouteront le récital du pianiste Alexandre Kantorowavant d’aller dîner au Clos-de-Vougeot, célèbre pour ses œufs en meurette. Personne ne dira à Angela Merkel qu’aux Hospices de Beaune fut tournée la Grande Vadrouille, pas forcément à la gloire de la relation franco-allemande.
David Abiker