Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes, était l’invité ce lundi 11 mars 2019 de la matinale de Guillaume Durand, à 8h15.
Financement des européennes : les établissements bancaires au cœur d’un “scandale démocratique” ?
“ Nous demandons au président d’user de sa fonction pour que les partis d’opposition à la République en Marche puissent fonctionner correctement et concourir au scrutin européen du 26 mai prochain » a lancé ce matin la tête de liste du Rassemblement National au micro de Guillaume Durand. A l’approche des élections, “les banques françaises et les banques européennes ne souhaitent pas prêter au Rassemblement national », ce qui est “un scandale démocratique” estime Jordan Bardella. Toujours à la recherche de fonds pour financer sa campagne, qui devrait lui coûter 4 millions d’euros, il dénonce un verrouillage de la démocratie. “Je rappelle que le seul mouvement politique à avoir trouvé un prêt, c’est la République en Marche. Il a par ailleurs rappelé que la promesse présidentielle d’une banque de la démocratie, dont la contrepartie était d’éviter les financements à l’extérieur de L’UE “n’avait jamais vue le jour.”
Financement des européennes : « Nous lançons un appel solennel au président de la République. Nous lui demandons d’user de sa fonction pour que les partis d’opposition puissent fonctionner et concourir au scrutin européen du 26 mai prochain » @J_Bardella https://t.co/4mmCAZk5hP pic.twitter.com/4P1qeDyP9S
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Le Grand débat : une campagne déguisée ?
“Macron est parti en campagne, au frais de la princesse pour animer des grands débats, au frais de l’Etat, et pendant ce temps-là il n’y a pas de débat sur l’Europe” regrette Jordan Bardella. “Les Français attendent qu’on baisse la fiscalité, qu’on mette fin à l’immigration, qu’on rétablisse la sécurité et l’emploi” assure-t-il.
Euro : sortir ou ne pas sortir ?
“On a été pragmatique. Pendant la campagne présidentielle, on a vendu une rupture assez brute avec l’Union européenne, avec l’euro mais à une époque où on n’avait pas d’autre choix que de se soumettre ou de quitter l’UE” a expliqué Jordan Bardella. Il poursuit : “la réalité c’est que bon nombre de nos alliés partout en Europe sont arrivés au pouvoir”. La tête de liste souhaite par ailleurs un élargissement des missions de la Banque Centrale européenne qui “ a uniquement comme objectif la lutte contre l’inflation, et qui devrait avoir aussi la lutte contre le chômage” conclu-t-il.
La convergence des souverainistes en Europe : rassemblez jeunesse ?
“Macron est totalement isolé sur la scène européenne. Le courant d’idée souverainiste de bons sens est en train d‘arriver au pouvoir dans de nombreux pays d’Europe” a déclaré Jordan Bardella. “J’aurais l’occasion de me rendre à Rome à la fin du mois pour travailler avec l’ensemble de tous les mouvements de jeunesse de tous les partis souverainistes, je pense à la ligue de Salvini, ou au FPO en Autriche qui gouvernent actuellement et qui sont nos alliés”. Il poursuit : “Nous travaillerons peut-être avec la Russie de Vladimir Poutine ». La tête de liste estime que “la Russie est un partenaire géostratégique majeur” avec lequel il faut travailler.
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Arthur Barbaresi