« Emmanuel Macron essaye en vain de devenir le maître de l’Europe » estime Éric Ciotti

Éric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, était l’invité politique ce mardi 26 mars de Guillaume Durand, à 8h15.

La  « naïveté » européenne et la  vision « très technocratique » de Madame Loiseau 

« Depuis 2 ans, Emmanuel Macron essaye en vain de devenir le maître de l’Europe. Il a été accueilli par nos partenaires européens par le mépris » déclare Éric Ciotti. Le député s’est étonné de la « suffisance de la tête de liste LREM » qui fait une interview « à la 3e personne » et de « l’insuffisance sur le fond d’une politique qui a échoué ». Il dénonce « la vision très technocratique de l’Europe » et le fédéralisme de Nathalie Loiseau. Il poursuit : « En gros, on continue comme on a toujours fait ». Le député des Alpes-Maritime alerte sur la « naïveté » de l’Europe :  « Cette politique nous a conduit dans une sorte d’impasse où l’Europe recule dans la compétition internationale ». Il conclue : « La présence du président chinois avec l’ouverture de la route de la soie montre l’échec d’une certaine conception européenne »

« La préférence européenne » : un axe majeur du programme des Républicains 

« Nous proposons une préférence européenne. Arrêtons avec la naïveté de cette ouverture qui fait que 95% des marchés publics européens sont ouverts aux puissances étrangères et que 0% des marchés publics chinois sont ouverts aux Européens » a lancé Eric Ciotti. « Nous avons 30 milliards d’euros de déficit commercial avec la Chine » ajoute-t-il.

Une préférence européenne qui s’applique également à la question migratoire. Le député LR dénonce « l’ambiguïté du pouvoir actuel » sur cette question avec le choix de Pascal Canfin  comme candidat aux élections européennes. Il rappelle que  « Pascal Canfin s’était illustré en 2013 car il avait refusé de prendre un avion pour le Mali dans lequel il y avait un étranger en situation irrégulière qui avait commis un crime. On voit bien quelle philosophie il portera au Parlement européen ».

 

 

Arthur Barbaresi