Coût en marge des manifestions des gilets jaunes : « Il est temps de mettre ça au clair ! » estime Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale

Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, était l’invité ce vendredi 29 mars de la matinale de Renaud Blanc, à 8h15

Une mission d’information pour clarifier le coût économique des émeutes : les casseurs ne sont pas toujours les payeurs.

A la demande de Roland Lescure, président de la commission des Affaires économiques, le président de l’Assemblée nationale a annoncé sur notre antenne la mise en place d’une mission d’information pour connaître le coût des émeutes en marge des manifestations des Gilets jaunes : « Nous allons nous saisir de cette question pour mettre au clair ce que ces émeutes à répétition ont coûté – non seulement à l’économie de notre pays – mais aussi aux femmes et aux hommes de notre pays ». Richard Ferrand a par ailleurs déclaré que des chiffres étaient déjà connus : 75 000 personnes en chômage partiel, et plusieurs centaines de millions au budget national. « Il est temps de mettre ça au clair » a-t-il expliqué. Le président de l’Assemblée nationale également souligné le paradoxe du mouvement : « Au départ on a une forme de révolte qui dit on paye trop d’impôt et à la fin ce sont ceux qui payent des impôts qui vont recevoir la note ».

Liste « Renaissance » aux Européennes : rassembler pour mieux « embrasser les complexités contemporaines »

Le président du palais Bourbon se réjouit que Nathalie Loiseau soit la tête de liste pour LAREM. « Elle est extrêmement compétente », « pétrie des enjeux européens ». Interrogée sur les divergences de position au sein de la liste (Chasse, Glyphosate), Richard Ferrand affirme « qu’il faut une équipe qui rassemble les différentes sensibilités pro-européennes et qui sont d’accord sur un même projet. C’est très bien de rassembler pour embrasser toutes les complexités contemporaines ».

Le pataquès de Martine Aubry, « la reine de Lille » .

Aujourd’hui, les élus des Haut-de-France sont reçus à l’Elysée sauf certains parlementaires – dont Martine Aubry – qui ont décidé de boycotter la réunion. « Lorsque des ministres ne s’annoncent pas chez la reine de Lille, elle en fait tout un pataquès. Aujourd’hui, Martine Aubry est invitée et elle ne veut pas venir : ça n’a aucune importance. ». Il poursuit : « C’est une des expressions de mauvaise humeur qui sont très éloignés de l’intérêt général. Servir notre pays mérite qu’on dépasse ses humeurs. » a-t-il lancé.

 

Arthur Barbaresi