« Nous sommes face à des violences absolument inimaginables » a déploré Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, ce lundi matin au micro de Guillaume Durand, en réaction aux dérives des gilets jaunes de samedi dernier.
« Nous sommes face à des violences inimaginables. Tout cela sent mauvais »
? @j_gourault à propos des manifestations des gilets jaunes et du climat politique français et européen #classiqueMatin pic.twitter.com/ye630A8iih— ? Radio Classique ?️ (@radioclassique) 11 février 2019
Tentative d’incendie du domicile breton du président de l’Assemblée nationale, actes antisémites dans des grandes villes françaises, comme à Paris et à Strasbourg : « tout cela sent mauvais » a alerté l’ex n°2 du ministère de l’Intérieur en invitant les responsables politiques et les intellectuels à s’engager davantage dans le débat public pour condamner les violences des casseurs. « La situation est grave » et dépasse le cadre national comme le montre le défilé de nostalgiques du IIIe Reich la semaine dernière à Budapest… « Il est certain que ça rappelle d’autres périodes de l’Histoire » déclare-t-elle. Par ailleurs, la ministre s’est étonnée de l’indignation soulevée par la loi anti-casseurs dont l’interdiction de manifester prise par le préfet se fait « sous le contrôle du juge. » nuance-t- elle
3 millions d’euros pour les commerçants
Interrogée sur la demande de dédommagements de l’Etat formulée par le maire de Toulouse et président de France Urbaine, la ministre de la cohésion des territoires a rappelé que le premier Ministre a débloqué la semaine dernière 3 millions d’euros tout en invitant les commerçants à se faire connaitre car le nombre de demandes est pour le moment insuffisant. « On débloquera en fonction des dossiers que nous recevrons » a annoncé Jacqueline Gourault.
Loi 80 km
A la question de savoir si la mesure des 80 km allait être remise en cause, la ministre a précisé que le choix des tronçons serait fait de manière conjointe entre les conseils départementaux et l’Etat, en accord avec ce qui a été décidé par le président et le Premier ministre.
« Il se peut qu’on demande aux départements de partager le choix des tronçons à 80km avec l’Etat » @j_gourault #classiqueMatin pic.twitter.com/lH9RvuYYj5
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