Kim Yo-Jong, la sœur du dictateur nord coréen sort de l’ombre. C’est peut-être parce que la santé du jeune leader suprême Kim Jong-un est mauvaise que la lumière est braquée sur sa sœur : il fume, il est diabétique, il respire mal, sa vulnérabilité au virus a permis l’émergence sur la scène nord-coréenne de la cadette de la seule dynastie communiste de la planète, explique ce matin le Figaro.
Kim Yo-Jong est la première femme en Corée du Nord a bénéficier d’une exposition médiatique
Son omniprésence relance les rumeurs sur les capacités du dictateur trentenaire dont les apparitions se font rares. Le 16 juin dernier, Kim Yo-Jong la sœur de Kim Jong-un donc s’est illustrée en assistant à l’explosion de l’immeuble symbole du rapprochement entre les deux Corée. Le Figaro parle d’un claquement de doigt pour relancer par cette destruction programmée l’escalade entre les deux états. Cette femme au physique avenant et au regard froid a rejoint le politburo alors que le chef suprême a disparu des écrans. Aucune femme avant elle n’avait bénéficié de l’exposition médiatique officielle.
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Pour les experts, Kim Jong-un a délégué une partie de son pouvoir à sa sœur, pour d’autres elle est devenue la vraie numéro 2 du régime. Pratique également d’envoyer sa sœur négocier avec Trump pour ne pas s’exposer ou être humilié. Elle joue le rôle du méchant, il joue le rôle du modérateur. Et il y a débat d’expert. Peut-elle succéder à son frère ou ne jouerait-elle que le rôle d’une régente ? Impossible de le savoir tant la Corée du Nord ressemble à un théâtre d’ombre.
David Abiker
