On considère à juste titre Mikhaïl Glinka (1804-1857) comme le père de la musique russe. A la suite de ses voyages en Italie et en Allemagne, l’auteur de l’opéra « Une Vie pour le tsar » réalise une synthèse accomplie de ces deux traditions (mélodies chantantes et science harmonique) qui, née sur les poussées nationalistes dont le XIXe siècle est le théâtre, donnera le « la » à une pléiade de compositeurs inscrits dans son sillage. L’orchestration luxuriante, la veine mélodique intarissable (puisée au besoin dans le folklore national), l’importance des formations chorales constituent quelques caractéristiques de l’école russe… dont voici cinq chefs-d’œuvre incontestés :
Mikhaïl Glinka : Ouverture de « Rouslan et Ludmila »
Alexandre Borodine : Danses polovtsiennes du « Prince Igor »
Nicolaï Rimski-Korsakov : « Shéhérazade »
Modest Moussorgsky : « Une Nuit sur le mont Chauve »
Piotr Tchaïkovsky : Concerto pour piano et orchestre n° 1