Caracalla a laissé l’image d’un empereur violent et emporté. Mais les thermes auxquels il a donné son nom et l’édit de 212 (qui accorde la citoyenneté romaine à tous) incitent à une réévaluation de son principat.
Les Thermes de Caracalla ont été construits en 216
Quand on prononce le nom de Caracalla, deux choses viennent à l’esprit des gens cultivés : d’abord les fameux Thermes de Caracalla, construits en 216, dont les ruines à Rome sont l’un des principaux vestiges de la ville. Il s’agissait d’un immense complexe qui comprenait des bains chauds et froids, tous alimentés par l’eau chaude fournie par les aqueducs de la ville. Ces thermes étaient décorés de statues, de mosaïques, et donnent l’idée de la richesse et du pouvoir de la Rome impériale. Si Caracalla est connu, c’est aussi pour sa décision d’accorder la citoyenneté romaine à tous les habitants de l’Empire, via l’Edit de Caracalla, permettant de récupérer de très importantes recettes fiscales. Ces deux points contribuent au rayonnement de Caracalla, mais ont aussi alimenté les failles d’un empire sur le déclin. Découvrez cet épisode de Franck Ferrand Raconte consacré à l’Empereur Caracalla !