Jusqu’au 3 décembre, la RATP met en vente 215 pièces emblématiques de ce que fut le métro parisien d’autrefois. Cette vente aura lieu au profit du Recueil Social de la régie des transports parisiens.
Le clou de la vente, selon le Parisien, c’est le plan lumineux du réseau
Vous pourrez acquérir aux enchères sur le site de Drouot de vrais carreaux blancs du métro pour refaire votre salle de bain ou votre cuisine : 47 euros les 7 cartons. Vous pourrez récupérer une véritable plaque de la station de métro Wagram. Les initiateurs de la vente sont des agents de la RATP qui ignorent ce qui intéressera vraiment les collectionneurs. Peut-être une paire de portes coulissantes datant de 1952 repeintes en bleu roi en 1974 avec sur les vitres Serge le Lapin. Que disait Serge le Lapin ? « Attention ne mets pas tes mains sur la porte tu risques de te faire pincer très fort ».
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Mise à prix de la double porte : 150 euros. Le clou de la vente selon le Parisien c’est le plan lumineux du réseau, on appelait ça le Pili ! Le Plan Indicateur Lumineux d’Itinéraires, vous appuyiez sur le bouton correspondant à la station ou vous alliez et s’affichait l’itinéraire sur le plan ? Ca pèse quand même 120 kg, un Pili. Mise à prix, 400 euros. La RATP met également en vente les tourniquets de la station Auber à partir de 400 euros également vous pourrez les enjamber chez vous. Mais ce qui va attirer les antiquaires c’est le mât en fonte au-dessus duquel brille le M jaune du métro Parisien, pour une mise à Prix à 700 euros. Toutes ces pièces détachées rappellent évidemment le temps de la carte Orange, le ticket chic et choc qui disparaîtra bientôt, et la chanson de Gainsbourg Le Poinçonneur des Lilas. Et pour une fois ce sera Métro, boulot, cadeau.
David Abiker
