C’est Charlotte Thibaud, ma charmante et efficace assistante, qui tenait à ce que Thomas Fersen fasse l’émission. C’est une fan ! Moi, je ne voulais pas la décevoir elle. Il a été simple, sympathique, honnête. Dans son programme, le Britten m’a plu. C’est une oeuvre qu’on entend très peu et qui mérite d’être appréciée. En même temps, j’avais peur que sa modernité n’effarouche quelques auditeurs. S’il faut s’efforcer de n’exclure personne, on doit quand même de temps en temps desserrer les chaînes qui nous attachent au dieu Audimat.
Voici son programme :
Mahler : Symphonie n° 5 « Adagietto »
Morricone : « Il était une fois la révolution »
Beatles : Hey Jude
Haendel : Le triomphe du temps et de la désillusion « Lascia la spina » Minkowski
Britten : Ouverture du Songe d’une nuit d’été – Britten
Suite n° 1 de Peer Gynt, début « Au matin » Bernstein
Weil : The Balade of Mack the Knife, E. Fitzgerald
Satie : Gymnopédie n° 3 Thibaudet
Thomas Fersen : Formol