Pour Nicolas d’Estienne d’Orves du Figaro, cette reprise de la mise en scène de Laurent Pelly atteste qu’elle compte "parmi les classiques de la première scène nationale", au même titre que son Platée. L’un des tours de force du metteur en scène consiste à investir le plateau immense de Bastille "tout en parvenant à garder une illusion d’intimité".
Christian Peter du site Forum Opera est rassuré par Roberto Alagna dont les "emplois bien plus lourds" auraient pu altérer la souplesse, mais "dès son entrée en scène ces doutes sont aussitôt balayés : l’air "Quanto è bella" est chanté avec un phrasé élégant, un style adéquat et des ornements impeccables". En outre, l’incontournable "Furtiva lagrima" constitue l’un des sommets de la soirée". Il est entouré par la soprano polonaise Aleksandra Kurzak qui créé une Adina "espiègle et malicieuse" ne manquant "ni de charme ni de piquant".
Revue de presse : « L’Elixir d’amour » de Donizetti à l’Opéra Bastille
Radio Classique
Triomphe de Roberto Alagna