On aimerait évoquer un violon « normal » à propos de Nicolas Dautricourt, c’est-à-dire sans ce narcissisme envahissant qui affecte ces instrumentistes plus que d’autres, mais la formule a fait florès puis flop.
Disons que son talent s’impose naturellement.
Je l’ai rencontré lors d’un voyage à Malte organisé par Philippe de Malherbe. Il m’a plu tant par son jeu intense et droit que par son humour et le charme de sa personnalité.
Voici son programme :
Classiques :
– Jean-Sébastien Bach : Passacaille et Fugue BWV 582 – Karl Richter (1969)
– Gabriel Fauré : Nocturne n° 1 op. 33 en mi bémol mineur – Jean-Philippe Collard
– Hermeto Pascoal e Grupo : « Tres Coisas » et « Quando As Aves Se Enontram, Nasce O Som » (Album Festa Dos Deuses)
– Béla Bartok : Musique pour cordes, percussions et célesta Sz 106, 3ème mouvement – Chicago Symphony Orchestra, Sir Georg Solti
Madeleines :
– Sergeï Rachmaninov : Concerto pour piano et orchestre n° 3, 1er mouvement – Mikhaïl Pletnev, Russian National Orchestra, Mstislav Rostropovitch
– Robert Schumann : Trio n° 2 op. 80 en fa majeur, 2ème mouvement – Jean Mouillère, Jean-Marie Gamard, Jean Hubeau
– Bireli Lagrene : « Si Tu Savais »