Un Requiem allemand est la grande œuvre sacrée de Brahms, l’un de ses chefs d’œuvre également. Cette œuvre est d’autant plus émouvante que Brahms l’a composée en hommage à son mentor, Robert Schumann et aussi à sa mère.
David Reiland dirige l’Orchestre national du Capitole de Toulouse
Ce double deuil irrigue Un Requiem allemand, conçu pour le concert et non la liturgie. D’ailleurs aucune prière des morts n’est utilisée, Brahms a puisé dans des textes de l’écriture sainte. Il est en sept parties « Heureux ceux qui pleurent », « Car toute chair est comme l’herbe », « Seigneur, enseigne-moi », « Que vos demeures sont accueillantes », « Vous êtes maintenant dans l’affliction », « Nous n’avons pas ici-bas de demeure permanente » et « Heureux les morts ». Un Requiem allemand est interprété par la soprano Sunhae Im, le baryton Johann Kristinsson, le chœur de l’Opéra national du Capitole et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, placés sous la direction de David Reiland. Ce concert enregistré le 15 octobre dernier à la Halle aux Grains sera présenté par Jean-Michel Dhuez.
Jean-Michel Dhuez