Elle est là pour vous ce soir, la stupéfiante romaine, l’inégalable coloratura, l’étourdissante amoureuse de Vivaldi, la grande Cécilia Bartoli ! Elle était notre cadeau de Noël dans Passion Classique en décembre dernier.
On connaît généralement son timbre à la fois agile, suave et terrestre, sa technique tellement parfaite qu’on ne l’évoque plus, et surtout son aisance scénique confondante de naturel. Mais on connaît moins souvent le parcours qui l’a menée à vivre de son don et à toucher un public très large…
Cecilia Bartoli est née à Rome de parents artistes lyriques et, dans un tel environnement, son talent précoce est vite repéré. Elle se produit pour la première fois en public à neuf ans et débute au Conservatoire Santa Cecilia de Rome. Elle découvre aussi le flamenco et pratique ainsi la danse pendant deux ans, ce qui lui donne d’excellentes bases de présence scénique, grâce auxquelles elle fera plus tard la différence.
En 1987, elle chante lors d’un concert à l’Opéra de Paris commémorant les 10 ans de la mort de Maria Callas et est remarquée par les géants Herbert von Karajan et Daniel Barenboïm.
Les plus grandes scènes lyriques lui ouvrent alors les bras : Opéra-Bastille de Paris, Scala de Milan, Festival de Salzbourg. Si elle fait ses débuts dans les rôles de Rossini, elle se recentre ensuite sur les rôles mozartiens, puis participe à la grande aventure baroque, avec l’Akademie für Alte Musik Berlin, les Arts Florissants, ou encore le Concentus Musicus de Vienne.
Réécoutez l’interview d’une des plus grandes artistes lyriques du siècle au micro d’Olivier Bellamy !
Gabrielle Seux